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mercredi 5 septembre 2012

Le Mossad au Maghreb : Les services historiques que lui a rendus le Maroc

Casablanca - Il y a quelque temps, Jacob Cohen, un écrivain juif, français-marocain, connu pour ses écrits anti-sionistes a posté un article sur son blog qui a causé beaucoup d'émotion au Maroc. Il a révélé qu'Andre Azoulay, un conseiller royal de l'ancien roi Hassan II puis de son fils Mohamed VI, était aussi un espion israélien. L'article expliquait qu'Azoulay qui avait 71 ans et venait de la ville septentrionale de Essaouira, faisait partie de l'organisation des sayanim du Mossad, un réseau mondial d'opérationnels juifs non israéliens. 

Les autorités marocaines n'ont pas fait de commentaire officiel sur ce sujet délicat et Azoulay n'a pas démenti l'accusation. Mais les autorités ont répondu indirectement en annulant une conférence que Cohen devait tenir sur le sujet de la coexistence des Juifs et des Musulmans au Maroc. Cela a été ressenti comme une volonté d'empêcher toute discussion autour des accusations de Cohen contre Azoulay et d'une façon plus générale, autour de son dernier livre : le printemps des Sayanim. 

Pour Cohen les sayanim sont des Juifs de la Diaspora qui, pour des raisons "patriotiques" collaborent avec le Mossad et d'autres agences sionistes en leur fournissant l'aide dont ils ont besoins dans leur domaine de compétence. Le réseau a été créé dans les années 1950 et a été utilisé dans beaucoup d'opérations de services secrets ou à des fins de propagande, ainsi que pour inciter les Juifs à quitter leurs communautés de la Diaspora pour venir s'installer comme colons en Palestine. 

L'infiltration par Israël de la cour royale marocaine n'avait pas comme seul propos de faire partir les Juifs du Maroc. Le Mossad voulait aussi influencer la politique d'Hassan II et empêcher tout rapprochement entre lui et l'Egypte de Gamal Abdul-Nasser. Récemment le président israélien Shimon Peres a organisé une réception en l'honneur de l'agent israélien qui avait organisé les premières immigrations de Juifs marocains en Israël. David Littman est arrivé au Maroc en prétendant être un clergyman anglais et il s'est installé à Casablanca. Il a mis au point une méthode pour transférer les Juifs marocains en Israël connue sous le nom d'Opération Mural, qui ciblait des enfants juifs marocains. Littman prétendait organiser des séjours de vacances d'été en Suisse pour les enfants pauvres, mais en fait il les envoyait en Israël. 

Avant et après l'Opération Mural, l'aide que la monarchie marocaine a apporté au départ des Juifs marocains lui a rapporté beaucoup d'argent, surtout après que Hassan II ait pris le pouvoir en 1961. Il a personnellement supervisé les transactions.

L'auteure Française, Agnes Bensimon, décrit dans son livre "Hassan II et les Juifs" la manière dont le Mossad a initié les négociations avec Hassan II après la mort de Mohamed V. Le nouveau roi a exigé un demi-million de dollars pour faciliter le départ d'un premier contingent de 50 000 Juifs, et la même chose pour le contingent suivant. Cela a aussi été révélé par Simon Levy, un des Juifs marocains qui a résisté à la pression d'émigrer en Israël et qui est mort il y a deux ans après avoir été un dissident pendant le règne de Hassan II. 

Les règlements pour le transfert des Juifs marocain ont été virés par Israël sur des comptes secrets en Suisse, au nom même du roi semblerait-il. Mais Ahmed Reda Kadira, l'ami du monarque qui a négocié les transactions pour le compte du roi et qui a plus tard été nommé conseiller, n'a pas été oublié. Les opérations lui ont permis de financer son quotidien, Les Phares, qui était de fait le porte-parole du palais et dont la spécialité était de dénoncer les critiques du roi. 

La "Guerre des Sables" qui a éclaté entre le Maroc et l'Algérie en 1963 a fourni à Israël l'occasion qu'ils attendaient lorsque Abdul-Nasser s'est rallié à l'Algérie nouvellement libérée contre l'attaque marocaine de son territoire. 

Les transactions de cette époque entre Rabat et Tel Aviv ont été conclues via Téhéran sous les auspices du Shah d'Iran. Mais la coopération militaire entre les deux pays a continué. On pense qu'Israël a joué un grand rôle dans la construction du grand mur de sécurité de 2 600 km à l'ouest du Sahara destiné à empêcher les attaques du Front Polisario qui se battait pour l'indépendance de son territoire depuis 1975. 

Le conflit n'est toujours pas résolu en dépit du cessez-le-feu de 1999. Pendant les six années de guerre qui l'ont précédé, les combattants Polisario ont souvent pris des armes à l'armée marocaine fabriquées en Israël ou en Afrique du Sud du temps de l'apartheid. 

La coopération militaire a souvent entraîné une coopération des services secrets, surtout après que le chef du Mossad Yitzhak Hofi ait organisé une rencontre secrète au Maroc en 1976 entre Hassan II et Yitzak Rabin, le premier ministre israélien. La collaboration du roi avec Israël qui s'en est suivie, a été largement documentée par des écrivains et des dissidents. Selon l'écrivain égyptien Muhammad Hassan ein Haikal dans son livre Kalam fis-Siyasa (à propos de politique), Hassan II a même autorisé le Mossad à installer des micros dans les lieux du Maroc où se réunissaient les sommets arabes. Le rôle le plus fameux qu'Hassan ait joué cependant, c'est quand il a aidé à l'accord de paix entre l'Egypte et Israël. Israël lui en a été infiniment reconnaissant: il a émis un timbre de commémoration en son honneur à sa mort en 1999. 

En échange des services du roi du Maroc, Israël et le Mossad l'ont aidé contre ses opposants principalement. On a bien reconnu la main du Mossad dans l'enlèvement et l'assassinat du dissident marocain le plus célèbre, Mahdi Ben-Barka, qui a disparu à Paris en 1965. On pense aussi que les Israéliens ont alerté le roi de plusieurs coups d'état et autres complots fomentés contre lui dans les années 1960 et 1970. 

Il ne semble pas que le Mossad soit encore très actif au Maroc aujourd'hui. Le pays ne joue plus un rôle important dans le conflit arabo-israélien. De plus, avec l'apparition de collaborateurs "rivaux" dans la partie orientale du monde arabe, les services secrets israéliens ont désormais l'embarras du choix pour ce qui est des partenaires et des stratégies. 

Al-Akhbar 
Pour consulter l'original : http://english.al-akhbar.com/content/mossad-maghreb-ii-historic-services-morocco 

Traduction : Dominique Muselet

jeudi 26 juillet 2012

Iran. Eseguita impiccagione di Majid Jamali Fashi -l'agente del Mossad- per l'assassinio dello scienziato nucleare

(Reuters) - l'Iran ha impiccato un uomo che ha detto di essere un agente dell'agenzia di intelligence israeliana Mossad che è stato condannato per aver ucciso uno dei suoi scienziati nucleari nel 2010, ce l'hanno riferito i media dello stato martedì.
Teheran ha accusato Israele e gli Stati Uniti dell'assassinio di quattro scienziati iraniani dal 2010 allo scopo di sabotare il programma nucleare dietro cui secondo i sospetti dell'Occidente si nasconde il tentativo dell'Iran di sviluppare la sua capacità di possedere armi nucleari.
Mentre Israele ha rifiutato di commentare gli omicidi, considera ancora il programma nucleare iraniano come una minaccia esistenziale ed ha minacciato un'azione militare contro Teheran. Washington ha negato un qualsiasi ruolo negli stessi degli Stati Uniti.
Ventiquattro anni, Majid Jamali Fashi è stato impiccato nella prigione di Evin di Teheran dopo essere stato condannato a morte nell'agosto dello scorso anno per l'assassinio di Massoud Ali-Mohammadi, l'agenzia iranianadi informazione di stato ha citato l'ufficio del procuratore centrale come la fonte che lo avrebbe riferito. Ed disse che Majid aveva confessato il delitto.
Ali-Mohammadi, è stato ucciso nel gennaio 2010 quando una bomba telecomandata collegata a una moto fuori della sua casa a Teheran esplose uccidendolo.
Masoud Ali-Mohammadi lo scienziato nucleare vittima dell'attentato del 2010
Il rapporto di martedì riporta che Fashi aveva confessato i suoi viaggi a Tel Aviv per ricevere una formazione dal Mossad prima di tornare in Iran per programmare l'assassinio.
Un portavoce dell'Organizzazione dell'energia atomica iraniana ha detto che al momento del suo omicidio  Ali-Mohammadi, 50 anni, professore universitario di Teheran, non era coinvolto nelle sue attività di ricercatore.
L'attacco più recente contro uno scienziato iraniano si è verificato nel mese di gennaio scorso. Mostafa Ahmadi-Roshan - un vice direttore dell'impianto di arricchimento dell'uranio di Natanz - è stato ucciso quando una bomba magnetica è stata piazzata sotto il suo veicolo ed è stata fatta esplodere.
Israele ha assunto una politica per la quale ha deciso di non commentare le accuse, ma una fonte anonima israeliana ha detto in precedenza gli omicidi che gli omicidi alla luce del giorno  provocato panico nei colleghi superstiti e generano un fenomeno che i veterani del Mossad soprannominano "defezione virtuale" che dovrebbe ostacolare il progresso tecnologico nucleare dell'Iran.
Il mese scorso, alcuni funzionari dell'intelligence iraniana hanno dichiarato di aver arrestato 15 persone che hanno definito la "rete principale di terrorismo e sabotaggio , con collegamenti con il regime Sionista". Il gruppo aveva complottato di assassinare uno scienziato iraniano a febbraio scorso, hanno dichiarato le autorità .
Alcuni funzionari iraniani hanno anche accusato Israele di infiltrarsi nelle zone di confine con l' Azerbaijan per organizzare i loro attacchi contro la Repubblica islamica.
Rapporti non comprovati nei media iraniani all'inizio di questo mese hanno dichiarato che Israele ha esortato il trasferimento di 1.200 membri del gruppo dei ribelli iraniani in esilio dell'Organizzazione Mujahideen Khalq (MKO) dalla loro base in Iraq verso l' Azerbaigian.
Alla fine dell'anno scorso Israele ha preso le distanze dagli sforzi del MKO perché fossero rimossi dalla lista nera dei terroristi compilata dagli Stati Uniti, affermando che non fosse vero il fatto di aver ritenuto gruppo come "una risorsa".
L'Iran nega le accuse occidentali sul fatto che il paese stia cercando di sviluppare una capacità nucleare militare, ma le grandi potenze stanno spingendo Teheran a diventare più trasparente e cooperativo prima dei colloqui a fine mese.
Israele dice che potrebbe attaccare l'Iran se si ritenesse che questo è l'unico modo per impedirgli di ottenere armi nucleari.
Il Ministro degli Esteri britannico William Hague questo Lunedi ha avvertito che l'Unione europea imporrebbe sanzioni più dure contro l'Iran, se omettesse di adottare misure concrete per fugare le preoccupazioni internazionali sul suo programma nucleare.
Fonte: Reuters


ILPROCESSO 

$120.000 Dollari da agenti del Mossad israeliani per uccidere uno scienziato iraniano. Video

IRAN: Agosto del 2011





Una sessione formale nella Corte rivoluzionaria di Teheran; seduto come imputato c'è Majid Jamali Fashi un uomo noto all'intelligence iraniana come l'elemento chiave nell'assassinio del più importante scienziato nucleare iraniano, il Professor Masoud Alimohammadi nel 2010. 
Majid Jamali Fashi
 La sessione è stata tenuta in presenza di giornalisti internazionali e familiari della vittima. 
 Jamali, che si è presentato come un affiliato al servizio di intelligence israeliano Mossad, ha detto giudice Salavati che prima del tentativo di assassinio ha tenuto riunioni con numerosi agenti del Mossad in Turchia, nella Repubblica di Azerbaigian, in Thailandia, in Armenia,in  Australia e ad Israele. Ha anche affermato di avere subito un lavaggio del cervello durante i suoi corsi di formazione. 
Jamali, ha detto di aver ricevuto 120 mila dollari da agenti del Mossad in pagamenti separati, per effettuare l'attacco. Ha anche parlato dei suoi corsi di formazione in Israele. 
Jamali sta affrontando delle accuse con una contropartita di pena forse tra le più pesanti previste in termini di diritto penale dell'Iran. 
l'accusa di Inimicizia con Dio e quella di diffondere corruzione sulla terra per spionaggio e assassinio, ricevendo fondi illegittimi da nemici stranieri dell'Iran, quella distruzione di proprietà privata nel suo gesto di piazzare una bomba abbastanza potente da uccidere 300 persone in una zona residenziale ed anche quella di possesso di droghe illecite. 
Dopo le dichiarazioni di Jamali, la vedova del Dr. Alimohammadi è comparsa davanti al giudice. Lei ha chiesto giustizia e richiesto l'esecuzione di Majid. 
 Nel gennaio 2010 professore Masoud Alimohammadi un esperto di fisica teorica fu ucciso da una bomba piazzata dentro una moto parcheggiata accanto alla sua auto a nord di Teheran. L'intelligence dell'Iran ha detto che lo stile dell'assassinio era simile a quelli del Mossad. Mesi più tardi l'attentatore fu arrestato e confessò dettagli sul suo attentato alla TV nazionale
Gli esperti dicono che  probabilmente dovrà affrontare la sentenza che chiede per lui la pena capitale

Tradotto da  Amnotyours

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vendredi 11 mai 2012

Norvège : une chaussure lancée contre Breivik

OSLO - Une chaussure lancée contre le monstre. Le parent d'une victime du massacre de Utoya n'en a pu plus et au cours de la séance du procès, a jeté une chaussure contre Anders Behring Breivik. "Tu es une meurtrière, tu iras à l'enfer", a crié l'homme, dont les cris ont été suivis par une ronde d'applaudissements des spectateurs. 

L'audition, la dix-septième, a été temporairement suspendue. L'homme, le frère d'un des 69 personnes tuées lors des coups de feu le 22 Juillet dernier sur l'île Utoya, a été rapidement bloqué par le service du mantien de l'ordre et il a été escorté hors de la salle d'audience, pendant qu'il continuait à crier en anglais "va à l'enfer. "Le procès a commencé le 16 Avril de l'année dernière et jusqu'à présent, il a eu lieu sans incidents majeurs, à part le salut romain (fasciste) de l'accusé. La chaussure n'a pas frappé Breivik, mais son avocat, Mme VibekeHein Baera assise entre le public et l'accusé.