Gaza, 06 Janvier 2012, Nena News -
Des rumeurs ont annoncé une séance d'une importance particulière. Donc, nous espérions de voir une véritable épreuve et un débat réel, au sujet des raisons pour lesquelles a été commis un enlèvement et un assassinat qui ont généré une grande indignation dans la bande de Gaza et en Italie. Vittorio était un ami des Palestiniens, il avait entrepris de diffuser des informations détaillées sur la situation de Gaza et de chercher de protéger et , avec sa présence dans les zones à risque, les agriculteurs et les pêcheurs (les gents plus touchés par mesures de restriction appliquées aux autorités de Gaza , par l'armée israélienne). Mais les choses d'hier sont allées dans le sens inverse de ce qu'on espérait. La dernière séance a été la plus courte des neuf qui ont eu lieu depuis l'8 Septembre à ce jour et aussi le plus inutile et,à certains égards, aussi la plus paradoxale.
La première surprise est venu par Abu Amr Ghoula un des quatre accusés, en résidence surveillée, car il est accusé des infractions mineures. Abou Ghoula hier il ne s'est fait pas trouver dans la cage des accusés, en violation de l'ordre de comparaître à l'audience. Le tribunal, après avoir enregistrée son absence, il a immédiatement émis un mandat d'arrestation, mais jusqu'à hier soir au sujet de Abou Ghoula on ne savais rien. La deuxième surprise a été la rapidité avec laquelle le même tribunal, après avoir appris que la défense n'avait pas reçu certains documents relatifs aux éléments de preuve produite par le bureau du procureur militaire, a ajourné le procès au 16 Janvier. De quatre à cinq minutes en tout, il est temps de l'audience. Bon tout ça c'est inacceptable.
En Septembre, le procureur avait parlé d'un calendrier serré pour la réalisation du procès en pleine conformité avec, bien sûr, des droits des accusés et de toutes les parties impliquées.Sans parler des assurances données à la famille Arrigoni à l'Italie par Ghazi Hamad, ministre adjoint des Affaires étrangères du gouvernement du Hamas. Mais les mois qui sont déjà passées sont quatre et neuf sont les auditions qui n'ont pas étés suffisantes pour aller à lasubstance d'une un assassinat que le mois d'avril dernier a fait parler de soi le monde entier. Il s'agit d'un affront à notre avis, à la famille Arrigoni qui a également choisi la confidentialité, en évitant de commenter publiquement au sujet de l'enquête et du procès. Sans oublier que Egidia Beretta et Alessandra Arrigoni, la mère et la soeur de Vittorio, le mois dernier,en répondant à un appel lancé par proches des accusés, avaient ouvertement exprimé leuropposition à une possible condamnation à mort (dont on est certains à Gaza).
Egidia Beretta et Alessandra Arrigoni cependant, elles avaient également demandé justice et clarté au sujet d'un crime qui se révèle chaque fois terrible pendant qu'ils ressortent des nouveaux détails par les aveux faits par les accusés (qui maintenant n'affirment plus de les avoir signés sous la pression). Une source journalistique de Gaza a livré au journal Il Manifesto les textes des aveux de deux des accusés, Mahmoud Salfiti et Khader Ijram, qui ajoutent des détails importants à des faits déjà connus. Ijram - pompier à la gare de la défense civile située en face du bâtiment où Victor avait vécu pendant une longue période - a fourni pendant deux mois des informations détaillées à la (présumée) cellule salafiste au sujet des mouvements du militant italien. Aux enquêteurs, il a expliqué candidement que «il n'a pas eu la force de dire non» à son ami, Tamer Hasasnah un des accusés, et selon ce qui est émergé celui qui a été jugé responsable de l'organisation technique de l'enlèvement. Plus important encore sont les aveux de Mahmoud Salfiti. Qui en répondant aux questions de la police après son arrestation, Salfiti a dit que tous les membres de la cellule avaient accepté sans hésitation, la décision prise par le «chef», Le jeune jordanien Abdel Rahman Breizat (qui a été tué avec le palestinien Bilal Omari dans une fusillade avec la police du Hamas), "d' éliminer l'otage" en face au refus par le gouvernement de Gaza de libérer le cheikh salafiste al Maqdissi qu'ils voulaient échanger avec Vittorio. Salfiti a également dit aux enquêteurs qu'ils sont étés trois entre eux à tuerl'italien et pas seulement Breizat comme, cependant, au debut on avait appris . La décision de ne respecter pas l'ultimatum et de tuer l'otage, afin de s'échapper, a été prise par Breizat mais toujours avec le consentement plein et a convaincu des autres membres de la cellule. Reste valide, toutefois l'hypothèse que l Jordanien ait réalisée des instructions d'un diecteur, par l'extérieur décidé de réduire au silence une voix désagréable.