mercredi 7 décembre 2011

7 ème audition ce matin pour Vik

7 ème audition ce matin 05/12/2011 pour Vik une grande présence d'amis et de proches des accusés, le procès commence par l'écoute d'un autre témoin, Abdel Razek Abou Harb, 40 ans résidant à Gaza, qui travaille au ministère de l'incendie (où ils travaillent aussi les autres accusés) les avocats de la défense s'opposent. 

L'avocat: nous nous opposons car "ce texte n'est pas écrit dans les procès-verbaux de l'enquête et donc son témoignage n'est pas légal. Nous n'avons pas eu communication de ça rien et alors il dit ce témoin pour nous, il n'est pas "acceptable.

Accusation: Le témoin a déjà publié sa déclaration, et si vous regardez attentivement entre les copies de l'enquête, il y a lu aussi. Pour nous la preuve ça va, nous n'avons pas d'autres questions à poser. La défense au contraire veut toujours allonger le temps donc demande qu'ils soient ajoutés des autres témoins clés, et lui demande de retarder le procès encore.

Juge: Le témoin sera entendu au tribunal et nous refusons la demande de la défense de l'omettre et de reporter la session. Le témoin présent est déjà écrit dans les actes avec sa déposition.

En suite il fait un reproche aux avocats de la défense: 
Juge: Vous ressemblez àdes enfants assis en classe qui n' écoutent pas la leçon, vous ne faite jamais aucune référence à l'enquête de la cause et demandez toujours références sans aucune intervention au sujet des actes d'accusation. Abdel le témoin est entendu 

Juge:. Est ce que tu connais quelqu'un des accusés? Est ce qu'ils y sont tes proches parmi eux? confirme tu ta déposition déja publié?

Abdel: J'ai des relations avec l'un des accusés, je ne connais qu'un seul, je confirme la déposition relâchée sans aucune pression sur moi.

Procureur: Il nous suffit la déposition on a pas d'autre questions. 

Avocat: connaissez vous les accusés? 

Abdel: seulement le 2 eme , Hasasna, je le connais parce qu'il est un co-travailleur.En tant que moi il travaille à Rimal dans les pompiers 

Avocat: Dans ton témoignage, quand on te demandait de quel parti faisait partie cette personne, tu a répondit qu'il était salafiste, pourquoi? l'ai tu connu avant ou après les faits? Abdel: J'ai répondu que j'ai entendu que c'était un salafiste, après les faits. 

Avocat: Avez-vous remarqué quelque chose de bizarredans son comportement avant que les faits? Est ce qu'ils y sont des motifs ou des preuves pour démontrer qu'il avait un rôle dans ce parti? 

Abdel: Je n'ai jamais été un ami de lui, je ne l'ai jamais fréquenté, donc je ne sais pas. 

Avocat: Vous avez dit que vous avez vu la victime souvent accompagnés par des femmes, sais tu s'il avait des relations sexuelles avec eux?

Abdel: Non, je ne sais pas.

Avocat: A tu jamais vu les femmes sortir tard dans la nuit de son domicile?

Abdel: Oui j'ai vu des femmes allant et venant de l'appartement. 

Avocat: A tu quelque chose de plus, quelque chose de bizarre ou qui n'était pas bonne?

Abdel: Non, je n'ai jamais vu rien d'étrange. 

Il est appelé le second témoin, mais Ahmad n'est pas présent, alors la défense a une autre fois demandé de reporter la session. Intervient dans la cour Khader Jreme un proche de l'accusé et demande au juge que soit entendu l'accusé et que sa position soit finalisé, ils y sont 8 mois, qu'il est détenu et la garantie vient à expiration (?) Les autres accusés sortent de la cage,en ne laissant que Khadr Jreme tout seul, le juge décide d'entendre ce qu'il a à dire la défense (l'Avocat Najar) à l'égard de son client.

Avocat: l'accusé est détenu depuis le 16 avril 2011 depuis environ 8 mois. Il a nié son implication dans l'enlèvement et dans l'assassinat, devant cette cour.
Il est actuellement chargé d'une accusation grave sans aucune preuve de son implication dans les événements. En outre les dates du rapport du Procureur général sont fausses entre la premiere et la deuxième interrogation. Nous déduisons qu'il ne fait pas partie de cette charge, il a avoué et a découvert ce qui s'était passé en travaillant avec la sécurité intérieure, il a tout dit et il a aidé la justice à prendre les autres accusés. Ce n'est pas juste qu'il reste en prison et il doit quitter immédiatement car il n'existe aucune preuve contre lui. Conséquent, nous demandons que l'accusé Jreme soit libéré parce que innocent et pas impliqué dans ce procès 

Accusation: L'accusé a été arrêté conformément à la loi 82/2000, car il était considéré comme faisant partie du groupe. Conformément à la loi 204 / 1936 (loi turque), il a agi avec les autres pour l'enlèvement de la victime et il a signalé l'objectif et il a accepté avec d'autres au sujet des modalités et desobjectifs de l'enlèvement. La demande a été que le gouvernement devrait accepter la libération d'un détenu. Pour ces accusations, le Code prévoit la peine de mort par pendaison ou la prison à vie. L'accusé est donc considéré comme dangereux et le ministère publicdemande qu'il ne soit pas libéré sous caution, car il pourrait contaminer les éléments de preuve et ça ne permettrait pas la continuation du procès.

Avocat: Selon l'Accusation tous les éléments de l'acte d'accusation sont dans le fichier que vous avez dans vos mains. En fait, si nous regardons bien les actes, dans les informations il n'est pas indiquée en aucune façon sa participation au meurtre de la victime. 

Juge: Nous rejetons la demande de libération de l'accusé Khader Jreme. Le procès est mis à jour au ce 19 Décembre 2011 prochain.



lundi 5 décembre 2011

VITTORIO: LA SEPTIÈME SÉANCE, LA VÉRITÉ LOINTAINE...

Mis à jour le 19 Décembre l'audience contre les assassins de Vittorio Arrigoni. Rien de pertinent pour établir la vérité. Encore pas de responsables de l'enlèvement et assassinat du jeune activiste italien, tué à Gaza ce 15 Avril dernier 

MARTA FORTUNATO


Beit Sahour (Cisjordanie), 05 Décembre 2011, Nena News - «Dans la maison de Victor ont été beaucoup de femmes?". Avec ces mots, l'avocat de la défense s'est tourné vers le seul témoin entendu aujourd'hui pendant le septième jour du procès aux ravisseurs et assassins de Vittorio Arrigoni. Cette fois encore la session, qui a duré 45 minutes, et s'est concentrée sur des questions secondaires et trompeuses et l'accusation n'a pas encore enquêté sur la véritable raison qui a conduit les quatre accusés - Tamer Hasasnah, Mahmoud Salfiti, Khader Jramet Amer Abou Goula - à enlever et tuer Vittorio Arrigoni ce 15 avril dernier. Le procès a été reporté au 19 Décembre et s'est terminé sans que aucun élément nouveau soit émergé pour établir la vérité. Ce matin, dans le tribunal militaire de la ville de Gaza, l'accuse a continué la présentation des témoins commencé lors de l'audience de 4 Novembre dernièr. La défense s'était initialement opposé à l'écoute des témoignages de ceux qui sont appelés par l'accusation, en disant qu'il n'a été pas écrit dans les actes. Le juge a demandé à la défense de lire les documents des actes avant l'audience et l'a accusée d'être «comme des enfants à l'école», contraires à tout et pas du tout intéressés à résoudre l'affaire. L'un des deux témoins, qui aurait dû être entendu aujourd'hui, ne figurait pas dans la cour,tandis que le second, un collègue de Tamer Hasasnah, n'a fait que confirmer les déclarations faites pendant l'enquête. Ces dépositions qui n'ont pas été lues, mais seulement confirmés, en empêchant ainsi au nombre de spectateurs présents dans la salle d' apprendre ce que a été émis par le témoin immédiatement après l'assassinat de Vittorio.
 La défense a demandé le report de l'audience, mais quelqu'un de la famille de l'accusé Jram Khader a demandé que le procès devait être terminé. L'avocat de la défense a déclaré que Khader n'est pas accusé par les actes d'avoir pris part à l'enlèvement ou à l' assassinat de Vittorio, mais, au contraire il fut le premier à parler et à coopérer avec la police. L'accusation a été d'un avis différent: Khader n'aurait pas seulement pris part à l'enlèvement, mais il aurait lui même mentionné le nom de Vittorio au chef des salafistes. Alors que la défense a demandé la libération de Jram, le procureur a déclaré que la pénalité que Khader devra payer sera la réclusion à perpétuité ou la peine de mort.

L'audience a été ajournée au 19 Décembre.

Après plus de six mois depuis le brutal assassinat de Vittorio et après presque trois mois depuis la première audience, le procès aux ravisseurs de Vik est toujours en haute mer. Les temps rapides assurés par le gouvernement du Hamas n'ont pas été respectées et la vérité est encore loin d'être.
Cette séance, comme les deux précédents s'est terminée dans une impasse. Trois des quatre accusés restent en prison après la décision du 3 Octobre dernier de libérer Abu Amer Ghoula, accusé «seulement» d'avoir offert un refuge à deux leaders salafistes Breizat et al-Omari. Les accusés ont admis d'avoir enlevé Vittorio mais ils refusent tous les accusations à l'égard de l'assassinat du jeune activiste italien. Ils indiquent Breizat et al-Omari comme les deux meurtriers. Toutefois, les deux ont été tués lors d'une fusillade avec la police ce 17 avril dernier.

source: Nena News
VITTORIO: SETTIMA UDIENZA, VERITA’ LONTANA