mardi 28 février 2012

La privatisation de la guerre

Il est le quel le métier plus dangereux dans les forces des Usa et l'OTAN en Afghanistan ? Pas ceci du soldat, comme il peut sembler, mais le Contractor.  Selon le fonctionnaire, ils ont été tués en Afghanistan l'année dernière, plus des entrepreneurs américains des compagnies privés  militaires que des soldats de l'US Army : 430, comparé à 418. Bien sure ils y sont beaucoup en plus, parce que les entreprises n'ont pas l'obligation de rendre publics les morts de leurs employés. Il en va de même pour les blessés, dont le nombre dépasse celui des morts. La plupart de ceux qui furent tués en 2011 (386 sur 430) opérait en Afghanistan au nom du Pentagone, d'autres pour le département d'État et l'Usaid (Agence fédérale pour le développement international, militarisée de facto »). Ces données confirment qu'un nombre croissant de fonctions avant exercées par les armées officielles, ont été donné à des compagnies militaires privées.


Selon les donnés officiels ils opèrent en Afghanistan au nom du Pentagone plus de113mille Contractors de sociétés privées , alors que les troupes américaines sont environ 90 000. Les entrepreneurs pour les 22 % ils sont citoyens des États-Unis, pour les 31 % d'autres pays, le 47 % sont des Afghans. Dans la région du commandement central des États-Unis , qui comprend aussi l'Irak, les entrepreneur pour le Pentagone sont plus de 150 000. Il faut ajouter également ceux entrepris par d'autres ministères et par les armées alliées, dont le nombre est inconnu, mais certainement il est élevé.
Ils sont fournis par un oligopole de grandes entreprises, structurées comme des vraies multinationales . Parmi les plus qualifiés, la Xa Services Llc (anciennement connue comme Blackwater) qui fournit des « solutions innovantes » pour le gouvernement des États-Unis et pour des autres aussi. La DynCorp International, qui s'appelle « entreprise mondiale multiforme  » spécialisée dans  des «imposition de la Loi,  maintien de la paix et opérations d'exécution. » Avec un personnel de dizaines de milliers de spécialistes, cette société anonyme de la guerre a accumulé une riche expérience dans les opérations secrètes, depuis que, dans les années  80, au nom de la C.I.A. elle a aidé Oliver North, à fournir des armes pour les contras du Nicaragua et dans les années  90, au nom de la C.I.A. aussi, elle a entraînés et armés l'UCK au Kosovo. Ces-ci et autres sociétés, y compris le L-3 Communications, se sont également occupées des télécommunications militaires,  de la construction des bases pour le fournissement de sécurité et de l'interrogatoire des prisonniers ». Nombreux entrepreneurs proviennent par les forces spéciales et les services de renseignement ; des autres ont la fonction de gardes du corps, d'interprètes, des fonctionnaires des services de logistique.  Cependant, tous appartiennent à l'armée ombre privée,qui est à coté à l'armée officielle formée de plus en plus par les forces spéciales dont les opérations sont elles mêmes secrètes.


La stratégie des privatisation, avec la quelle on démolit tout ce qui est public pour le bénéfice des élites économiques et financières dans les mains des quelles il  a  le pouvoir réel, vaut donc aussi pour la guerre. Avec l'avantage que dans son cours de sang, comme pour une rivière karstique, continue sous terre, afin de sauver les apparences et de ne pas inquiéter l'opinion publique des « grandes démocraties occidentales ». 


Au contraire ce n'est pas du tout privatisée la dépense payé avec les deniers publics, qui cause une augmentation de la dette qui frappe à la majorité des citoyens. Les quels se trouvent contraints à payer des « solutions innovantes » de la Xe Services Llc.


Manlio Dinucci


suore: Il Manifesto Italia et Réseau Voltaire



Les sociétés militaires privées ou le néo-mercenariat

Le mot écorche leurs oreilles et surtout celles de leurs patrons : mercenaire ! Un mot qui sent le soudard, le chien de guerre sans foi ni loi... Non, ils préfèreraient qu'on les appelle comme aux Etats-Unis « contractors », c'est à dire « contractants » ou « contractuels »... Un mot plus policé mais une même réalité : ces paramilitaires, des civils recrutés par des sociétés commerciales, sous contrat avec une armée, et qui remplissent des fonctions ressortissant du métier militaire, sont bel et bien des mercenaires... Par définition. Si Monsieur X a décidé d'en parler aujourd'hui, c'est que ces soldats privés, ces soldats de fortune comme on disait autrefois, sont de plus en plus nombreux de par le monde... Et d'abord sur les principaux points chauds actuels, Irak et Afghanistan où ils font jeu égal en nombre avec les combattants officiels... Mais on les trouve aussi sur d'autres théâtres d'opération où ils assurent la sécurité de militants d'ONG, de diplomates ou de travailleurs expatriés... Et certains verraient bien ces nouveaux Rambos remplacer les Casques bleus trop souvent inexpérimentés car issus d'armées de pays pauvres mal équipées.

Cette tendance à la privatisation ne va pas sans inquiéter. Non seulement parce que ces mercenaires sont à l'origine de nombreuses bavures meurtrières mais aussi parce que la guerre devient un enjeu commercial et que, logiquement, les dirigeants et les actionnaires de ces entreprises privées ne poursuivent qu'un seul objectif : gagner de l'argent ! Toujours plus d'argent. De là à imaginer qu'ils ont intérêt à prolonger les conflits, il n'y a pas loin...

Enfin, et ce n'est pas le moindre danger, ces sociétés essentiellement anglo-saxonnes pour l'instant, sont aussi constituées en puissants lobbies qui tentent d'influencer la politique des Etats qui les emploient. C'est d'autant plus facile qu'elles phagocytent également peu à peu le monde du renseignement. Aux Etats-Unis, un spécialiste a même affirmé récemment que le rapport ultra-secret de la CIA remis chaque matin au président américain était en partie rédigé par des analystes privés.

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/rendezvousavecx/index.php?id=96182



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