samedi 17 mars 2012

VITTORIO ARRIGONI, VICTIME OUBLIÉE D'UNE FARCE DE PROCÈS



La maman du Pacifiste italien : "à Gaza seulement des retards et des déceptions seulement et aucune aide du gouvernement italien ». 
Pendant six mois et après une douzaine des audiences, le débat s'est empêtré dans des procédures du tribunal militaire du Hamas 


GAZA —C'est inutile de frapper. Personne ne vous ouvre pas.
Ce jeudi à 10b heures, dans la ville de Gaza, la Cour est fermée, la petite porte verte interdite. Mais ne devait on pas assister à l'audience du procès Arrigoni ?


«  C'est Retourné ».








Une fois ici, il y avait l'asile des Arafat. Aujourd'hui, qui au contraire ce lieu hôte la justice du Hamas, dans le Hall d'entrée, dans une entrée humide  il y a un huissier en pantoufles avec des réponses à la main écrites sur une feuille de papier:


« Rien, aucun procès ! Raisons de sécurité ! N'avez vous pas vu qu'ils sont les bombardements israéliens ? ».


Mais s'ils se sont arrêté depuis trois jours...


« Non, c'est trop dangereux. Pour la sécurité des juges, des accusés et aussi la vôtre. Donc c'est juste un retour ».


Il sera pour quand alors ?


« Je ne sais pas. »


La déception est commune à peu de gens. Quelques amis, quelques journalistes, sans surprise. Il se passe de cette façon depuis des mois : un document de la procure pas traduit, un papier sans timbre, un témoin a été absent (pas) justifiée, le procureur qui s'les est oublié à la maison questions à faire, les avocats qui ne peuvent être  à côté de la cage...


« Chaque fois ils inventent quelque excuse », sourit Nathan Stuckey, 34 ans, qui était un broker à Chicago et vit maintenant comme coopérant du Ism, le mouvement de solidarité International:
« Nous pensons que les véritables tribunaux sont autre chose que ça. Et que l'attention du monde, ici, ce n'est pas comparable au procès de O.J. Simpson en ce cas...».


Tous debout, la Cour entre. Au contraire non pas du tout. Entre un mois, il sera le premier anniversaire de la mort de Vittorio « Vik » Arrigoni, le pacifiste qui a vécu à Gaza et en l'espace d'une demi-journée il a été enlevé, battu,filmé et étranglé immédiatement avec du fil de fer par un groupe de fanatiques salafistes.


Depuis six mois et une douzaine des audiences, le procès aux quatre accusés s'empêtre dans des procédures du tribunal militaire du Hamas, dans un silence presque total des médias, dans l'indifférence générale de l'opinion publique.


Les tueurs ont avoué tous.


Et si à Gaza il faut habituellement juste un demi-heure de procès pour infliger une pendaison, dans ce cas on dilate le temps depuis longtemps et sans des raisons évidentes.


« En théorie, au moins deux des quatre accusés risque la pendaison —nous anticipe le procureur-général, Ahmad à Allam,au  béret vert et au Coran  sur la table — Mais il y a un mois qui nous est arrive une lettre de la mère d'Arrigoni. Ou elle nous apprend qu'elle s'oppose à la peine de mort : et on doit en prendre compte ».


Jeunes, à la longue barbe, chaque fois qu'ils viennent ici les accusés ils récitent la part des killer star.


« Tout est déjà décidé, à la première audition, je les ai vu rire et j'ai eu un attaque de nausée  » , Il nous dit Riziq Ebaa un mec palestinien qui a le nom de Vik tatoué sur le bras.


« les défendeurs et leurs familles ont une façon de se montrer à nous très hostile — dit Rosa Schiano, 29 ans, napolitaine —  une fille bénévole du Ism. —   La chose étonnante c'est que dans la salle du tribunal ils peuvent prendre la parole, bavarder, se transmettre des messages, la dernière fois qu'il s'est passé, je me suis levé debout et j'ai protesté.»


Quand Victor a été tué par des Palestiniens, lui qui à Gaza, il était venu pour aider les Palestiniens, lui qui a toujours contesté comme injuste à Israël le droit de sceller un million et demi d'habitants, son cercueil ne fut pas rapatrié en passant de Tel-Aviv. Le Hamas n'est pas entrain de le remercier d'une telle amitié en se portant dans une façon respectueuse.


L'enquête est résumée dans les deux petites pages de mise au jour :
On sait bien qui a été le coupable ; Il n'est pas connu si, quand et à combien de temps de prison les coupables pourront  être condamnés. La dernière personne qui a vu Arrigoni vivant, Salman Hat, le gardien de la maison où il vivait, il n'a pas encore été entendu par la court. Deux des accusés étaient du Hamas : Ils n'ont pas encore expliqué qui les a envoyé , ni pourquoi ils ont choisi juste Vittorio.


Les juges  mêmes , qui portent des longue barbe égales  à ceux des accusés, ils ne cherchent pas du tout de demander quelque chose de plus que des information générales seulement. Mêmes le chef de la bande, Abdel Rahman Breizat, le mystérieux jordanien qui est entré dans la bande de Gaza deux semaines avant le crime : on a dit soudainement qu'il aurait voulu permuter l'otage Arrigoni avec le Cheikh Salafi  Al Maqdisi, son guide spirituel, détenu à Gaza. Mais personne ne pourra jamais arriver à une certitude à ce sujet : Car ce Jordanien, avec une autre personne du groupe,il  a été tuée immédiatement par la police.


« J'ai contacté le frère de Breizat à Amman — il nous raconte Khalil Shanin, du Centre palestinien pour les droits de l'homme — et j'ai réalisé que la version du Cheikh ne tient pas l'eau. Le chef de la bande soutenait la résistance palestinienne, et il avait été une année à Londres payé par le (gouvernement) d'Amman. Quoi il avait a partager avec les salafistes? ».


Il y a quelques semaines que l'informateur de la gang, Aamer Abu Ghula, un mec qui en sait beaucoup, il a été inexplicablement mis en liberté et il est disparu.
« Même dans l'Ouest, il existent des procès par défaut — dit nous Allam le procureur avec suffisance  — et cependant nous sommes engagés dans la chasse à lui », comme si c'était compliqué de trouver un fugitif dans une zone fermée de 40 kilomètres : Aamer s'est enfui à travers le tunnel, sans doute, et ils i sont des rumeurs qui disent qu'ils est en Égypte.


Ce procès est une farce très triste.


« J'ai jamais vu une chose tellement approximative », nous dit malheureux Gilberto Pagani, l'avocat de la famille Arrigoni: « J'ai pu assister à une séance seulement. Mais même si je les aurait suivies toutes ... Il en sort rien du tout. Les interrogatoires sont simplement ridicules. Les actes du procès sont évasifs. Les témoins ne sous sont communiquées. Nous nous sommes constitué partie civile, mais nous n'étions pas admis dans la salle d'audience du Tribunal, parce que la Loi militaire ne le permet pas. L'Italie, qui dans ces temps se montre très active dans la protection des "Marò", (les soldats du bataillon de la Marine S.Marco) en Inde, on l'a pas vue une seule fois dans la salle d'audience du Tribunal, ( c'est à dire n'a rien fait pour Vittorio). Le Hamas est considéré comme une organisation terroriste, Rome ne la reconnaît pas comme interlocutrice et pendant ce procès l'Italie n'a pas envoyé, jamais, pas même un seul observateur.


La maman de Vik, Egidia Beretta, maire de Bulciago petit village près de Lecco, ainsi que l'avocat a écrit au Président de la République Napolitano, parement aux anciens ministres des affaires étrangères et de la justice, Frattini et Nitto Palma, en se plaindrant et demandant la raison de cette indifférence.


Mais personne n'a jamais répondu:
« Mes lettres sont tombées dans l'air mince — elle dit — le gouvernement italien n'a rien fait. Par la Farnesina nous n'avons eu plus aucun contact ni aucune nouvelle depuis avril. De toute évidence, l'assassinat d'un bénévole italien est sans une relevante importance et il est d'un valeur même mineur le respect pour sa famille. En décembre, j'ai écrit aussi aux nouveaux ministres, Giulio Terzi et Paola Severino ».


« En février, il m'a répondu enfin le Garde des Sceaux. Pour me dire qu'il avait donné instruction au personnel d'examiner cette question. Et je sais combien il admirait mon opposition à une éventuelle peine de mort. C'est Vittorio qui me l'a appris, " Restons humains" : comme j'aurait pu, sinon, répéter encore cette phrase? »


Le papa d'Arrigoni meurt quelques mois plus tard que Vik et Egidia a douté avec lui jusqu'aux dernier moments, d'une vérité vraiment trop superficielle:


« Au sujet du procès, dans un premier temps j'avais confiance. Maintenant je me sens déçue, je ne peut pas en voir la fin. Ni la réponse à ce que nous voulons vraiment savoir, c'est à dire : Pourquoi ? Vittorio, à cette époque, il était à la veille du retour. Si je ne pleurai pas. j'aurai envie de sourire lorsque j'entends qui aurait été frappé parce qu'il était trop "occidentale": Vittorio il a été un Palestinien parmi les Palestiniens . Comment peut on croire, que volontairement, un jeune Jordanien a pu entrer dans la bande de Gaza par les tunnels et surtout en raison de frapper Vittorio ? Puis-je être sceptique ?».


Maman Beretta peut-être elle ira voir Gaza pour la première fois le 15 avril prochain, pendant l'anniversaire de la mort de Vittorio, lorsque on nommera en souvenir de son fils un nouveau put d'eau destiné à plus des 20.000 familles de réfugiés.
A l'attendre, si il viendra, il sera un vieil homme avec le visage ridé, Farur Gharami, de 64 ans. C'est le père d'un des quatre coupables, Khader, ceci qui a fait le guet:


« Je veux juste dire le merci car elle a demandé de ne les pas condamner à mort. »


Il pleut, dans la cabine gelée du camp de Shaati. Et Farur a dans ses bras une nouveau-née presque nue. Dans l'autre main une torche parce la lumière manque de la bande de Gaza depuis plus d'un mois. Le vieil homme, il pleur:


« Mon fils a été un idiot. Et nous la mort nous l'avons déjà dans nous même à l'intérieur ».


Francesco Battistini
Source: www.corriere.it
VITTORIO ARRIGONI, VITTIMA DIMENTICATA DI UN PROCESSO FARSA
16.03.2012


traduction d'E.Scaglione





En 2007, nous avons essayé en vain d'entrer à Gaza à travers le passage de Erez contrôlé par Israël. À l'époque les factions palestiniennes rivales du Hamas et du Fatah ont été engagées dans une guerre sanglante pour le contrôle de cette minuscule bande de terre. Le Hamas a gagné. Lorsque le gouvernement de l'Egypte post-Moubarak a décidé de commencer à laisser passer un petit nombre de gens à Gaza grâce à leur passage de Rafah, nous avons compris que c'était notre chance pour enfin obtenir un rare aperçu de la crénelée bande de Gaza et de voir comment c'était la vie sous la règle des lois du Hamas. 

CRIME AND PUNISHMENT IN THE GAZA STRIP

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