samedi 8 octobre 2011

Giorgio Forti: La "banalité du mal"


jeudi 3 juin 2010

Les forces armées israéliennes ont attaqué "victorieusement" la flottille de volontaires pas du tout armés, provenants de nombreux pays, qui voulaient se rendre à Gaza, en transportant 10 000 tonnes des denrées alimentaires, du ciment pour reconstruire, des livres et cahiers pour les écoles, des médicaments et autres nécessités de base. Toutes choses pour aider à survivre moins misérablement dans la bande de Gaza, mais ça c'est quoi que ne veut pas Israël, c'est à dire que Gaza peut devenir un lieu vivable. Parce que sont les Arabes palestiniens, les quels doivent aller, en gré ou de force. Cette terre, comme Jérusalem et toutela Cisjordanie, dans les projets sionistes sont la Terre d'Israël, promise par Dieu au peuple d'Israël, la nation juive. L'idéologie nationaliste a conquis une majorité de Juifs en Israël et pendant la Diaspora, et a détruit la culture internationale a la quelle ils avaient  contribué beaucoup, en Europe et en Amérique, à partir du 17ème siècle. La nation est la plus sanglante idole que l'humanité ait jamais eu et aimé et exige un dévouement complet de ses enfants, pour la vie et la mort, sans distinction entre enfants et beaux-enfants au service des enfants. L'infidélité à la nation et son fétiche, le drapeau doit être puni avec la plus grande sévérité: c'est une trahison. Le gouvernement israélien a, ces derniers mois, confirmé ces concepts, et sur cette base a commencé à réduire l'espace de liberté à s'exprimer, oralement et par écrit. Il a déjà été prédit que celui qui ne jure pas allégeance à l'Etat juif peut être privé de la citoyenneté, après expulsé, en établissant ainsi avec le droit (en fait c'était de cette façon il y a quelque temps) que Israël est l'Etat juif, fondé sur l' ethnicité et .. . sur la religion, même si seulement une part minoritaire du peuple la pratique. La nation est le véritable organe unificateur:  à elle ont obéi les soldats qui ont assassiné en mer, un certain nombre de personnes, en obéissant aux ordres de leurs officiers, qui ont obéi au gouvernement d'Israël.

Rappelez-vous «la banalité du mal" de Hannah Arendt, qui avait suivi le procès Eichmann en tant que correspondant? L'assassin d'Auschwitz, lorsque le  au juge a lui  demandé si il reconnaissait d'être coupable, il a répondu: "Non, dans le sens de l'accusation," parce qu'il n'a pas fait autre que obéir à son patron. Même les soldats qui ont tués plusieurs de personnes (on ira bientôt connaître le nombre exact) ont obéi aux ordres et ont tué pour "ordinaires" obéissance, et peut-être aussi avec conviction. Pourtant, en Israël a été théorisé et mis en pratique par les Refusenicks  la désobéissance aux ordres injustes , parce que la primauté doit être à la conscience personnelle. Ils y sont donc deux visages d'Israël,  ceci de la violence de la nation raciste qui est majoritaire , et cela que pour l'instant est d'une infime minorité de femmes et d'hommes qui résistent au premier, et qui considèrent leurs cohabitants Palestiniens comme êtres humains égaux en humanité, pour les droits et pour les devoirs. Le reste du monde, notamment en Europe et aux Etats-Unis ont la responsabilité de promouvoir ce deuxième Israël, au bout qui il devient l'Israël du future. Mais pour faire ça ces Nations  devraient se débarrasser de l'idolâtrie nationale, et tout ça ne semble pas imminente. La "banalité du mal"

de Giorgio Forti


L'attaque à la Flottille de la Liberté 

Nous condamnons l'attentat odieux sur la flottille de la liberté, fait par la Marine israélienne dans les eaux internationales, en tuant au moins 10 militants de la paix. Nous affirmons fermement qui est un criminel qui tue des gens sans défense, et  pas ceux qui apportent une aide à la population assiégée de Gaza. 
Nous affirmons fermement un principe qui devrait être partagé dans le monde civilisé: «Ne pas tuer!». 
Nous lançons un appel pour les nations à s'unir pour imposer - même en Israël - le respect des normes internationales, la Déclaration universelle des droits de l'homme et des Conventions de Genêve pur juger l'attaque à la Flottille de la Liberté 


de Giorgio Canarutto

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