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jeudi 12 avril 2012

Procès Arrigoni: Maintenant les accusés rétractent


C 'est une claire tentative  de charger tous les responsabilités   sur les deux autres membres du (présumé) groupe salafiste», qui a enlevé Vittorio, et qu'ils ont étés tués dans une fusillade avec la police et qui donc ne peuvent pas raconter leur version des événements.

Gaza 12 Avril 2012, Nena News

Trois des quatre Palestiniens accusés d'enlèvement et de l'assassinat des Vittorio Arrigoni, qui a eu lieu le 15 Avril de l'an dernier dans la ville de Gaza, ont largement rétracté les aveux qu'ils ont faits au cours des interrogatoires qui ont suivi leurs 'arrestations par la police du Hamas.

Lors de la séance qui a eu lieu ce matin devant le tribunal militaire de Gaza dans une salle pleine des amis et des connaissances de Vittorio, Mahmoud Salfiti, Tamer Hasasnah et  Jram Khader, ont déclaré qu'ils avaient avoué «sous pression» leur participation à la l'enlèvement. Jusqu'à maintenant, ils avaient dit qu'il avaient disposé l'enlèvement dans le but d'obtenir la libération du cheikh al Maqdissi, le chef du groupe salafiste Tawhid wal Jihad arrêté quelques mois avant par le Hamas. Pour la plupart ils ont nié qu'ils étaient au courant du plan de tuer le militant italien qu'ils disent, avait été secrètement mis au point par les deux «leaders» du groupe, le Jordanien   Abdel Rahman Breizat et par  Bilal Omari, les quels ont été tués peu de temps après 'l'assassinat de Vittorio dans une fusillade avec la police.

Les trois, presque à l'unisson, ils ont dit que leur seul but était de "donner une leçon à l'italien," qui, selon eux menait une vie  inadaptée aux traditions et aux sentiments religieux qui prévalent dans la bande de Gaza.

C'est une tentative évidente mené par les avocats de la défense pour décharger toute responsabilité pour l'assassinat de Vittorio Arrigoni sur  Breizat   et Omari qui ne peuvent pas donner leur version des événements. 

source : Nena News

lundi 9 janvier 2012

Aucune Vérité pour Vik, Pourtant Pas...

« À chaque séance se répète la pantomime pseudo - garantiste pour laquelle de temps en temps le procureur militaire se digne de fournir des lambeaux de preuves recueillies en avril, les avocats éxigents un report de l'audience pour l'examiner la Cour l'accorde et donc de référence en référence le temps passe dans l'espoir que la situation puisse décanter et que sur la mort de Victor descend la poussière de l'oubli. Des choses incompréhensibles se produisent, surtout si nous considérons que le procès a lieu devant un tribunal militaire, dans une situation de guerre, dans le contexte que nous connaissons : les témoins ne se produisent pas, la Cour le note, et voila une nouvelle référence ».

C'est ça que écrit Gilberto Pagani – pour Il Manifesto  avocat de la famille Arrigoni- à la suite des « premières 10 » séances du procès contre les accusés de l'enlèvement et du meurtre de Vittorio Arrigoni. Il y a quelques jours une nouvelle soi-disant audience a eu lieu dans les tribunaux militaires de la ville de Gaza, qui s durée juste assez longtemps pour désigner le 16 janvier comme date de la prochaine séance.

Lorsque nous savons que Michele Giorgio se prépare à publier la relation d'une autre étape de ce procès, je crois que – comme nous – nombreux des gens se précipiter pour essayer d'acheter un des rares exemplaires du Manifesto au kiosque, dans l'espoir de savoir, enfin, au moins un minimum de vérité. Après on ferme le journal avec un sentiment d'impuissance et de déception. Dans la soirée du 14 avril, la question que nous nous sommes posée est : pourquoi Vittorio a été kidnappé ? C' était le 15 avril  : et pourquoi fut tué avant l'expiration de l'ultimatum ?

C' est impossible de « se contenter » de la version des premières heures : un groupe de soi-disant salafistes qui choisissent un « occidental » pour demander la libération d'un tel Hisham Al-Saidni. C' est impossible, car une vérité n'était pas écrite, et la justice n'a pas été accomplie. Il y n'a eu aucune enquête, il y n'a eu aucun intérêt par les institutions italiennes et, malgré les garanties données par le Hamas, immédiatement après le meurtre, le doute que le gouvernement de Gaza, veuille interdire la clarté devient toujours plus fort.

Aux deux questions d'avril, les points d'interrogation suspendus dans un ciel de colère et de douleur, s'ajoute la chose la plus amère c'est à dire de savoir si on fera jamais justice ou pas à l'homme qui a lutté pour en apporter un peu à cette terre. Une terre violée par l'injustice dans un silence assourdissant. Pourtant, une fois de plus la famille Arrigoni, avec un esprit  rare et admirable, nous montre le chemin, en ravivant une faible lumière de l'espoir que d' instant après instant devient toujours plus faible. Dans une lettre révélée par le PCHR de Gaza, Egidia et Alessandra demandent la vérité et, en tout cas, et que ne s'applique pas aux auteurs  la peine de mort. Car de cette façon aurait voulu Vittorio. Car il s'agit d'un revirement dans l'histoire de ce coin du monde, dont le moteur est trop souvent la soif de vengeance et  la violence qui mène autre violence.

Ilaria Brusadelli
source: http://www.lavocedinomas.org/news/nessuna-verita-per-vik-ancorahttp://www.lavocedinomas.org/news/nessuna-verita-per-vik-ancora

mardi 20 décembre 2011

A.A.A. On cherche Vérité et justice… à l'impasse le procès à Gaza

Après 10 séances on a pas progressé. Il y a seulement une vérité officielle, illogique et boîteux, dont nous ne pouvons contenter, tandis que les points obscurs restent tous irrésolus. Et l'État italien ne fait rien.

GILBERTO PAGANI * 20.12.2011

Le procès Arrigoni à gaza est arrivé à l'impasse. Après 10 séances, ( le procès est entamé en réalité à juillet et il y a été une audience aussi en août même si ça s'est appris récemment) On peut dire que on n'a pas progressé dans la recherche de la vérité. Dans chaque audience La pantomime pseudo-garantiste répétée pour laquelle de temps en temps, le procureur militaire se daigne de fournir éléments de preuve recueillis en avril, les avocats de la défense donc demandent une remise de l'audience pour les pouvoir examiner, le tribunal l'accorde, et donc d'un renvoi à l'autre les temps passe dans l'espoir que le la situation décantes et que sur la mort de Vittorio se pose la poussière de l'oubli. Ils arrivent des choses incompréhensibles, d'autant plus si l'on considère que le procès se déroule devant un tribunal militaire, dans une situation de guerre, dans le contexte que nous connaissons: les témoins n'arrivent pas, la Cour prend note de ça, nouveau renvoi.  Les informations sont identiques à celles q'on se connaissaient déjà, donc on sai bien que deux des assassins sont morts, même si il n'est pas confirmé que l'un (le jordanien présumé directeur l'opération ) s'est suicidé. Il y a beaucoup de points obscurs au sujet de la reconstruction de cette opération policière.Les trois autres auteurs de l'enlèvement et de l'assassinat ont adossées les responsabilités principales aux deux sujets qui ne seront jamais en mesure de fournir leur version des événements. Les déclarations mêmes des accusés , cependant, confirment que deux d'entre eux (en outre des deux victimes) ont matériellement eu concurrence dans le assassinat de Vittorio. 
Les aveux ne sont pas crédibles quand ils essaient de diminuer leur participation directe à l'assassinat, et surtout il n'est pas particulièrement crédible que les accusés ne savent pas ou ne veulent pas expliquer les raisons qui les ont induits à accomplir les crimes qu'ils ont avoué. C'est aussi très curieux que, comme on sait bien, les enquêteurs n'a pas estimé d'approfondir les détails des faits, en se contentant de l'aveu de l'enlèvement et de l'assassinat, sans faire aucun effort pour parvenir à la constatation de la vérité. Il ya une vérité officielle, illogique et boitant, dont on ne peut pas se contenter. Toutes les questions que nous posons sont encore sans réponse, en particulier les deux principaux, c'est à dire pourquoi juste Vittorio a été enlevé et pourquoi il a été tué avant même que l'expiration de l'ultimatum. Les enquêtes, au moins celles "officielles"» ont été fragmentaires, pour utiliser un euphémisme. L'impression nette, c'est que on veut couvrir la complicité des appareils d'Etat (de toute façon en effet trois des accusés sont des militaires), afin que la vérité n'émerge pas. Dans cette situation déprimante, dans laquelle parmi des autres choses, la condition et les possibilités d'action des volontaires internationaux à Gaza sont gravement compromises, brille comme un phare d'espoir à la lettre aux familles des accusés que la famille Arrigoni a rendue publique aujourd'hui parmi le Palestinian Center for Human Rights. Comme on le sait la famille Arrigoni a exprimée clairement sa décision de demander que, s'ils seront condamnés, ne soit pas imposée la peine de mort pour les meurtriers.C'est un geste noble et généreux dans un moment où la haine et la vengeance sont le paradigme des relations sociales et juridiques, pas seulement dans le Proche-Orient, mais aussi chez nous, comme on sait très bien. Je ne sais pas combien d'autres personnes qui ont vu leur fils et frère tué dans une façon si barbare et inhumaine, seraient prêtes à un tel geste. Il ne s'agit pas de pardon, qui ne pourra être pas donné qu'après un repentir sincère pentiment et la pleine révélation de la vérité par les meurtriers. Il s'agit d'un message de vie dans un monde de mort, un cri d'espoir, un cri pour la paix et la fraternité, toutes les choses pour les quelles Vittorio a vécu, parce que on ne peut pas lutter contre la barbarie avec la barbarie et 'la haine avec la haine. La vérité sur la fin de Victor est certainement à Gaza, mais elle ne se trouve pas seulement là. Outre au message de condoléances du président de la République nos institutions n'ont rien fait pour faire la lumière sur l'assassinat de Vittorio, revenant sur une obligation juridique spécifique, même les ministères des Affaires étrangères et de la Justice et bien ils n'ont même pas envisagé de répondre à une invitation formelle à cet égard que j'ai leurs adressée ce Juin dernier. Bien sûr, la situation est compliquée, pas seulement ça, la Palestine n'est pas un Etat reconnu ,mais le Hamas (le parti au pouvoir à Gaza) est considéré comme une organisation terroriste par notre gouvernement, et bien que des autres gouvernements occidentaux ne partagent pas cette position et ont au moins des relations humanitaires avec Gaza. Ceci ne devrait pas être un obstacle qui empêche d'aider à faire la lumière sur l'assassinat d'un de nos compatriotes à l'étranger. Au contraire par contre, il pourrait être une occasion de surmonter ces positions obtuses qui ne sont pas bénéfiques, même à la politique étrangère du gouvernement.Aujourd'hui j'ai encore écrit au Président de la République et aux ministres des Affaires étrangères et de la justice pour les exhorter à faire leur devoir, c'est-à-dire de donner tout le soutien possible à la recherche de la vérité.Je souhaite que notre gouvernement tient à s'assumer se responsabilités et qu'il sorte de la ligne d'apathie et d'indifférence suivie dans le passé, en fournissant à la famille Arrigoni tout le soutien approprié et nécessaire. 

* l'avocat de la famille Arrigoni

mercredi 7 décembre 2011

7 ème audition ce matin pour Vik

7 ème audition ce matin 05/12/2011 pour Vik une grande présence d'amis et de proches des accusés, le procès commence par l'écoute d'un autre témoin, Abdel Razek Abou Harb, 40 ans résidant à Gaza, qui travaille au ministère de l'incendie (où ils travaillent aussi les autres accusés) les avocats de la défense s'opposent. 

L'avocat: nous nous opposons car "ce texte n'est pas écrit dans les procès-verbaux de l'enquête et donc son témoignage n'est pas légal. Nous n'avons pas eu communication de ça rien et alors il dit ce témoin pour nous, il n'est pas "acceptable.

Accusation: Le témoin a déjà publié sa déclaration, et si vous regardez attentivement entre les copies de l'enquête, il y a lu aussi. Pour nous la preuve ça va, nous n'avons pas d'autres questions à poser. La défense au contraire veut toujours allonger le temps donc demande qu'ils soient ajoutés des autres témoins clés, et lui demande de retarder le procès encore.

Juge: Le témoin sera entendu au tribunal et nous refusons la demande de la défense de l'omettre et de reporter la session. Le témoin présent est déjà écrit dans les actes avec sa déposition.

En suite il fait un reproche aux avocats de la défense: 
Juge: Vous ressemblez àdes enfants assis en classe qui n' écoutent pas la leçon, vous ne faite jamais aucune référence à l'enquête de la cause et demandez toujours références sans aucune intervention au sujet des actes d'accusation. Abdel le témoin est entendu 

Juge:. Est ce que tu connais quelqu'un des accusés? Est ce qu'ils y sont tes proches parmi eux? confirme tu ta déposition déja publié?

Abdel: J'ai des relations avec l'un des accusés, je ne connais qu'un seul, je confirme la déposition relâchée sans aucune pression sur moi.

Procureur: Il nous suffit la déposition on a pas d'autre questions. 

Avocat: connaissez vous les accusés? 

Abdel: seulement le 2 eme , Hasasna, je le connais parce qu'il est un co-travailleur.En tant que moi il travaille à Rimal dans les pompiers 

Avocat: Dans ton témoignage, quand on te demandait de quel parti faisait partie cette personne, tu a répondit qu'il était salafiste, pourquoi? l'ai tu connu avant ou après les faits? Abdel: J'ai répondu que j'ai entendu que c'était un salafiste, après les faits. 

Avocat: Avez-vous remarqué quelque chose de bizarredans son comportement avant que les faits? Est ce qu'ils y sont des motifs ou des preuves pour démontrer qu'il avait un rôle dans ce parti? 

Abdel: Je n'ai jamais été un ami de lui, je ne l'ai jamais fréquenté, donc je ne sais pas. 

Avocat: Vous avez dit que vous avez vu la victime souvent accompagnés par des femmes, sais tu s'il avait des relations sexuelles avec eux?

Abdel: Non, je ne sais pas.

Avocat: A tu jamais vu les femmes sortir tard dans la nuit de son domicile?

Abdel: Oui j'ai vu des femmes allant et venant de l'appartement. 

Avocat: A tu quelque chose de plus, quelque chose de bizarre ou qui n'était pas bonne?

Abdel: Non, je n'ai jamais vu rien d'étrange. 

Il est appelé le second témoin, mais Ahmad n'est pas présent, alors la défense a une autre fois demandé de reporter la session. Intervient dans la cour Khader Jreme un proche de l'accusé et demande au juge que soit entendu l'accusé et que sa position soit finalisé, ils y sont 8 mois, qu'il est détenu et la garantie vient à expiration (?) Les autres accusés sortent de la cage,en ne laissant que Khadr Jreme tout seul, le juge décide d'entendre ce qu'il a à dire la défense (l'Avocat Najar) à l'égard de son client.

Avocat: l'accusé est détenu depuis le 16 avril 2011 depuis environ 8 mois. Il a nié son implication dans l'enlèvement et dans l'assassinat, devant cette cour.
Il est actuellement chargé d'une accusation grave sans aucune preuve de son implication dans les événements. En outre les dates du rapport du Procureur général sont fausses entre la premiere et la deuxième interrogation. Nous déduisons qu'il ne fait pas partie de cette charge, il a avoué et a découvert ce qui s'était passé en travaillant avec la sécurité intérieure, il a tout dit et il a aidé la justice à prendre les autres accusés. Ce n'est pas juste qu'il reste en prison et il doit quitter immédiatement car il n'existe aucune preuve contre lui. Conséquent, nous demandons que l'accusé Jreme soit libéré parce que innocent et pas impliqué dans ce procès 

Accusation: L'accusé a été arrêté conformément à la loi 82/2000, car il était considéré comme faisant partie du groupe. Conformément à la loi 204 / 1936 (loi turque), il a agi avec les autres pour l'enlèvement de la victime et il a signalé l'objectif et il a accepté avec d'autres au sujet des modalités et desobjectifs de l'enlèvement. La demande a été que le gouvernement devrait accepter la libération d'un détenu. Pour ces accusations, le Code prévoit la peine de mort par pendaison ou la prison à vie. L'accusé est donc considéré comme dangereux et le ministère publicdemande qu'il ne soit pas libéré sous caution, car il pourrait contaminer les éléments de preuve et ça ne permettrait pas la continuation du procès.

Avocat: Selon l'Accusation tous les éléments de l'acte d'accusation sont dans le fichier que vous avez dans vos mains. En fait, si nous regardons bien les actes, dans les informations il n'est pas indiquée en aucune façon sa participation au meurtre de la victime. 

Juge: Nous rejetons la demande de libération de l'accusé Khader Jreme. Le procès est mis à jour au ce 19 Décembre 2011 prochain.



lundi 5 décembre 2011

VITTORIO: LA SEPTIÈME SÉANCE, LA VÉRITÉ LOINTAINE...

Mis à jour le 19 Décembre l'audience contre les assassins de Vittorio Arrigoni. Rien de pertinent pour établir la vérité. Encore pas de responsables de l'enlèvement et assassinat du jeune activiste italien, tué à Gaza ce 15 Avril dernier 

MARTA FORTUNATO


Beit Sahour (Cisjordanie), 05 Décembre 2011, Nena News - «Dans la maison de Victor ont été beaucoup de femmes?". Avec ces mots, l'avocat de la défense s'est tourné vers le seul témoin entendu aujourd'hui pendant le septième jour du procès aux ravisseurs et assassins de Vittorio Arrigoni. Cette fois encore la session, qui a duré 45 minutes, et s'est concentrée sur des questions secondaires et trompeuses et l'accusation n'a pas encore enquêté sur la véritable raison qui a conduit les quatre accusés - Tamer Hasasnah, Mahmoud Salfiti, Khader Jramet Amer Abou Goula - à enlever et tuer Vittorio Arrigoni ce 15 avril dernier. Le procès a été reporté au 19 Décembre et s'est terminé sans que aucun élément nouveau soit émergé pour établir la vérité. Ce matin, dans le tribunal militaire de la ville de Gaza, l'accuse a continué la présentation des témoins commencé lors de l'audience de 4 Novembre dernièr. La défense s'était initialement opposé à l'écoute des témoignages de ceux qui sont appelés par l'accusation, en disant qu'il n'a été pas écrit dans les actes. Le juge a demandé à la défense de lire les documents des actes avant l'audience et l'a accusée d'être «comme des enfants à l'école», contraires à tout et pas du tout intéressés à résoudre l'affaire. L'un des deux témoins, qui aurait dû être entendu aujourd'hui, ne figurait pas dans la cour,tandis que le second, un collègue de Tamer Hasasnah, n'a fait que confirmer les déclarations faites pendant l'enquête. Ces dépositions qui n'ont pas été lues, mais seulement confirmés, en empêchant ainsi au nombre de spectateurs présents dans la salle d' apprendre ce que a été émis par le témoin immédiatement après l'assassinat de Vittorio.
 La défense a demandé le report de l'audience, mais quelqu'un de la famille de l'accusé Jram Khader a demandé que le procès devait être terminé. L'avocat de la défense a déclaré que Khader n'est pas accusé par les actes d'avoir pris part à l'enlèvement ou à l' assassinat de Vittorio, mais, au contraire il fut le premier à parler et à coopérer avec la police. L'accusation a été d'un avis différent: Khader n'aurait pas seulement pris part à l'enlèvement, mais il aurait lui même mentionné le nom de Vittorio au chef des salafistes. Alors que la défense a demandé la libération de Jram, le procureur a déclaré que la pénalité que Khader devra payer sera la réclusion à perpétuité ou la peine de mort.

L'audience a été ajournée au 19 Décembre.

Après plus de six mois depuis le brutal assassinat de Vittorio et après presque trois mois depuis la première audience, le procès aux ravisseurs de Vik est toujours en haute mer. Les temps rapides assurés par le gouvernement du Hamas n'ont pas été respectées et la vérité est encore loin d'être.
Cette séance, comme les deux précédents s'est terminée dans une impasse. Trois des quatre accusés restent en prison après la décision du 3 Octobre dernier de libérer Abu Amer Ghoula, accusé «seulement» d'avoir offert un refuge à deux leaders salafistes Breizat et al-Omari. Les accusés ont admis d'avoir enlevé Vittorio mais ils refusent tous les accusations à l'égard de l'assassinat du jeune activiste italien. Ils indiquent Breizat et al-Omari comme les deux meurtriers. Toutefois, les deux ont été tués lors d'une fusillade avec la police ce 17 avril dernier.

source: Nena News
VITTORIO: SETTIMA UDIENZA, VERITA’ LONTANA

vendredi 21 octobre 2011

Vittorio Audience Flash, Vérité encore très loin...

À l'ouverture du procès le Procureur militaire avait garantis des temps très rapides. Mais après quatre audiences le débat s'est arrêtée aux retroussements de la scène du crime. Personne n'a pas demandé aux accusés pourquoi  Vittorio a été kidnappé et plus tard tué.

MICHELE GIORGIO
Rome 21 Octobre 2011, Nena News

20 minutes. Seulement 20 minutes est durée hier, devant à la Court militaire de Gaza City, la quatrième audience du procès contre les responsables de l'enlèvement et de l'assassinat de Vittorio Arrigoni. Peut des répliques et le juge ha établi la cinquième audience au 3 de novembre. S'évanouissent donc les rassurantes données au début de Septembre par les chef de la Procure sur des temps rapides de la justice militaire. Jusqu'à aujourd'hui on n'a pas encore écouté par la voix des quatre accusés– Tamer Hasasnah, Mahmud Salfiti, Khader Jram e Amer Abu Ghoula – les raisons pour les quelles ils projetaient l'enlèvement, avec le Jordanien Abdel Rahman Breizat et avec Bilal Omari (les deux tués par la police) et pour la quelle raison ils décidèrent dans la nuit entre le 14 et 15 avril de tuer Vittorio. Le mois dernier l'avocat Khader Jram a rapporté les explications données par son assisté pendant les interrogatoires, en disant qu'elles étaient dues à un "manqué respect de la moralité et des coutumes locales". Mais ces ne sont pas convaincants et à la distance de six mois tout le monde, à commencer par la famille Arrigoni, s'attendent de connaître la vérité sur le meurtre de Vittorio, activiste engagé à soutenir les droits de Gaza et de tous les Palestiniens. Hier en salle il y avait encore Meri Calvelli l'activiste italienne qui est en train de suivre le procès depuis la première audience. Meri Calvelli a rapporté à "Il Manifesto" que le Procureur a présenté en salle un téléphone mobile contenant les images de Vittorio tenu en otage , ( répandues par les kidnappeurs sur youtube ) et un ordinateur avec un hard disk extérieur dans le quel elles ont étés retrouvés. Le téléphone et l'ordinateurs appartiennent à Tamer Hasasnah qu'il les a reconnus comme propres mais il a dit de ne pas être l'auteur de la vidéo et des photos. La cour a acquis aux actes tout ce qu'a été produit par le  public ministère malgré les objections de la défense. Et elle a ensuite ajourné le procès.

cet article et' état publié le 21 octobre 2011 du quotidien IL MANIFESTO

jeudi 20 octobre 2011

Vittorio: Quatrième audience du procès

Aujourd'hui la Court Militaire de Gaza City a mis au jour au 3 Novembre le procès aux responsables de la mort de Vittorio Arrigoni. L'audience concernait principalement  les éléments présentés par le Procureur et retrouvés sur la scène de l'assassinat.

article de 
Marta Fortunato

Bethléem 20 Octobre 2011 Nena News- S'est passé ce matin dans la Court Militaire de al Mashtal à Gaza City la quatrième audience du procès pour l' enlèvement et l'assassinat de Vittorio Arrigoni. Établie au début le dernier 17 Octobre, l'audience a été ajournée selon la demande du procureur militaire a présentés aujourd'hui dans la salle d'audience des nouveaux éléments qui ont été trouvés sur les lieux du crime devant la maison des accusés: un téléphone mobile Jawwal contenant la reprise de l'enlèvement de Vittorio, qui a été utilisé pour demander le rachat, et un ordinateur avec un hard disk externe dans lequel ont été trouvés nombreuses photos de l'assassinat de Vittorio, qui a eu lieu le 15 avril dernier. Un rapide audition, 20 minutes seulement, qui sera mis à jour le 3 Novembre prochain. Tous les objets trouvés et considérée comme preuves par le Procureur Tamer Hasasnah appartiennent à l'un des quatre jeunes Palestiniens, membres d'une présumée cellule salafiste de Gaza, accusés du meurtre de l'activiste italien. Tamer a reconnu que les objets trouvés sont de sa propriété, mais il a dit de ne pas êtrel'auteur de la vidéo et les photos qu'ils contiennent. Avec lui, sont accusés dans l' assassinat de Vittorio Mahmoud Salfiti, Khader Jram et Amer Abou Ghoula. Selon l'accusation, trois d'entre eux avaient prémédité l'assassinat avec le leader du groupe, Abdel Rahman Breizat, tandis que selon la version de la défense, ils n'étaient pas au courant des véritables intentions de leur chef. En outre des objects électroniques, le Procureur a présenté comme des éléments contre les accusés la découverte de deux motocyclettes, utilisés pour l' assassinat de l'activiste italienne: l'une a été utilisée par Hasasnah mais est appartenant à Mahmoud Salafiti, tandis que La deuxième est détenue par un des deux leaders du groupe salafiste qui ont été tués après l'enlèvement de Vittorio dans un conflit avec les forces de sécurité du Hamas. L'avocat de la défense s'est opposé à la preuve présentée par le Procureur en déclarant qu'il ne le savait pas et n'avait pas reçu ce matériel documentaire et a contesté l'endroit et le moment de la découverte de ces objets. Toutefois, la Cour n'a pas accepté de l'opposition de la défense et a pris aux actes ce que a été présenté par le Procureur. La troisième audience, du 3 Octobre dernièr, avait fermé avec la décision de libérer Abu Amer Ghoula, accusé «seulement» d'avoir offert un refuge à deux leaders salafistes, et al-Omari Breizat, qui ont été tués dans la nuit du 15 avril. Amer, bien que libre, est encore chargé d'avoir assassiné l'activiste militant italien qui tous les jours, à travers des journaux et des sites internet, racontait la souffrance de la population de Gaza et qui accompagnait les agriculteurs et les bergers palestiniens menacés par le feu de l'armée israélienne. 

Source : Nena News

jeudi 22 septembre 2011

Les suspects de l'assassinat de Arrigoni font une réclamation d'aveux forcés

GAZA (AFP) - Un tribunal militaire de Gaza jeudi joué les confessions allégués de quatre hommes accusés en avril d'enlever et assassiner l'italien Vittorio Arrigoni militant de la paix. Parmi les quatre hommes, tous en provenance de Gaza, deux sont accusés d'assassinat, un tiers d'avoir aidé à l'enlèvement et le meurtre, et un quatrième d'avoir fourni la maison où le corps de Arrigoni a été retrouvé pendu, quelques heures après qu'il a été arraché. Les accusés ont comparu au tribunal de la ville de Gaza sans manettes et en civil. Ils semblaient calmes et ils ont répondu aux questions de trois juges de la Cour.

L'accusation a présenté quatre CD contenant les prétendument filmées  des confessions de chacun des défendeurs. Les juges ont appelés chacun des accusés au banc pour observer une partie de leurs prétendus confessions qui ont étés joué sur un ordinateur portable, qui n'était pas visible au public du tribunal. "Est-ce que c'est votre confession?" l'un des juges a demandé à Tamer al-Husasna, 25 ans, qui est chargé d'assassinat.

«Oui, mais elle a été prise de moi par la force,» répondit-il, en alléguant qu'il avait été torturé par les forces du Hamas de la sécurité intérieure. Les trois autres accusés ont également affirmé que leurs aveux ont été extorqués par la torture, même si ils n'ont donné aucun détail de leurs mauvais traitements. Un avocat en observant le procès au nom d'un groupe de droits de l'homme de Gaza a déclaré sous couvert d'anonymat que le procès avait été ajourné au 3 octobre, lorsque la poursuite a été prévu de présenter des témoignages supplémentaires.

Les trois autres accusés dans le cas sont , Mahmoud al-Salfiti de 23 ans, qui est chargé d'assassinat, Khadr Faruk Jerim, 25 ans, qui est accusé d'avoir aidé dans l' enlèvement et assassinat, et Amer Abou Ghola, également de 25 ans, qui aurait fourni la maison dans laquelle l'enlèvement a eu lieu et Arrigoni a été tué plus tard. Arrigoni, un membre de longue date du mouvement pro-palestinien de solidarité internationale, a été enlevé le 14 avril. Peu de temps après sa disparition, un groupe salafiste inconnu a publié une vidéo sur YouTube montrant un Arrigoni meurtri et ensanglanté et en menaçant de le tuer dans  30 heures si le Hamas n'aurait échoué à libérer un groupe de prisonniers jihadistes. Les forces de sécurité ont trouvé le corps de Arrigoni peu de temps après, en avance sur la date limite, dans une maison abandonnée dans le nord de Gaza.

Parmi ceux qui le groupe a exigé être libéré a été un leader du groupe salutiste  Tawhid wal Jihad (Unité et Guerre Sainte), qui a nié toute implication dans l'incident. Le Hamas rapidement a arrêté plusieurs des suspects dans l'affaire, et une semaine plus tard, a fait une descente dans une maison où trois autres suspects auraient été cachés. Deux ont été tués durant le raid, et un troisième a été placé en détention. La mort de Arrigoni a choqué la communauté locale et les travailleurs humanitaires internationaux et des activistes dans la bande de Gaza, où il avait vécu et travaillé pendant plus de trois ans avant sa mort.

lundi 12 septembre 2011

l'Israël vise l'école de Vittorio Arrigoni dans la rompue aux conflit Vallée du Jordan

l'Israël vise l'école de Vittorio Arrigoni 
dans la rompue aux conflits Vallée du Jordan

Dimanche, 11 Septembre 2011 11:10  
Ben Lorber pour le Alternative Information Center (AIC)


Les soldats israéliens confisquent et emportent une caravane 
qui a été donné pour servir de salle de classe 
(Photo: Vallée du Jourdain Solidarity Campaign)


Comme les écoles du monde entier commencent une nouvelle année d'enseignement, une école, à proximité de l'achèvement de l'une des zones les plus accablés de douleur et résilient de la Palestine occupée, a subi un énorme jeu de retour, car l'armée israélienne a porté ailleurs son infrastructure l'école Vittorio Arrigoni , dans le petit village de Ras Al Auja dans la vallée du Jourdain. L'école Arrigoni, nommé d'après que le militant italien Mouvement International de Solidarité a été tué à Gaza en avril, a débuté en Février comme école dans une  petite tente dans le village de Ras Al Auja, et a commencé à évoluer vers une structure plus permanente boue-brique et caravane en avril. Construite conjointement par la communauté de Ras Al Auja et le groupe militant "Solidarité de la Vallée du Jourdain ", l'école, une fois construit,ira  éduquer les jeunes enfants jusqu'à l'âge de 13 ans dans l'une des zones de la Cisjordanie la plus durement touchés par l'occupation israélienne. A partir du moment qu'Israël a pris le contrôle de la zone en 1967 et jusqu'à aujourd'hui, la population résidente palestinienne a diminué, passant de 320 000 habitants à 56 000, comme la 36me terre agricole essentiellement  des colonies israéliennes, en logent 6400 colons, les logements de quels ont été construits sur le 50% des terres de la Vallée du Jourdain .
Ras Al Auja est une communauté bédouine sept kilomètres à l'ouest de la grande communauté d'Al Auja. Les deux servent d'exemples paradigmatiques de l'impact dévastateur de l'occupation israélienne sur les Bédouins dans la vallée du Jourdain. Jusqu'à l'occupation israélienne, Al Auja était depuis des millénaires une oasis, célèbre pour son intarissable source. Comme il est dit sur le site de la "Solidarité de la Vallée du Jourdain ", les gens venaient à Al Auja de partout pour nager, pêcher et s'asseyer parmi les bananeraies que, une fois croissaient là-bas." En 1972, la société israélienne Mekorot de l'eau, qui a monopolisé le eau de la Cisjordanie, a creusé deux puits en eau profonde à Al Auja, coupant l'écoulement de l'eau avant qu'elle arrive au village. "Ces puits ont abaissé la nappe phréatique, en s'assèchement hors du printemps. Aujourd'hui, la région est un désert, croisés avec des canaux asséchés qui voient l'eau une ou deux semaines chaque année durant la saison des pluies. "



L'armée israélienne enlève les salles de classe mobiles don 
à l'école Arrigoni dans la vallée du Jourdain 
(Photo: Vallée du Jourdain Solidarity Campaign)

C'est connu que dans les grandes communautés bédouines de la Westbank, les familles doivent utiliser des tracteurs et des citernes d'eau mobile pour apporter de l'eau dans leurs maisons et villages, avec un charge personnel considérable. Le montant estimé de l'eau qu'un Palestinien dans la vallée consomme par jour, pour boire ainsi que toutes les autres activités, est à environ 70 litres. C'est la quantité d'eau qu'il faut pour rincer les toilettes. les  colons de la Jordan Valley, d'autre part, ont libre accès à l'eau et, par le confort de leur lourdement subventionnés, maisons modernes coloniales, individuellement ils consomment environ 33 fois autant d'eau que leurs voisins palestiniens dans la vallée.
Pour aggraver les choses, les familles d'Al Auja et Ras Al Auja, qui se sont installés là après l'expulsion de Beer Sheva durant la Nakba de 1948, ont l'habitude d'avoir "plus de 100 moutons ou chèvres chacun, où ils paissaient sur les montagnes et sont arrosés à la source ». Maintenant, les colonies de Yitav, Niran et 'Omer Farm' ont colonisé les montagnes environnantes, checkpoints de l'armée militaire aux frontières Ras Al Auja, au sud, et deux énormes tours  de l'eau pour colons seulement  ont jeté une ombre sinistre sur le printemps sec d'Al Auja. «Ferme Omer», en particulier, a volé la moitié des terres de Ras Al Auja dans les cinq années de son existence. Il se compose d'une seule famille, sur une colline, entouré de terres agricoles volées, fortement gardée par l'armée israélienne.
Les hommes d'Al Auja, selon la "Solidarité de la Vallée du Jourdain ", sont réduits à survivre en travaillant dans des colonies illégales d'Israël, en gagnant un salaire de misère. La région ressémble un peu à un camp de travail, en se rappelant les townships de l'apartheid en Afrique du Sud, avec tous les hommes éloignés pendant la journée dans les colonies. "Les Bédouins maintenant travaillent pour les colons, dans des terres agricoles qui ces derniers ci leur ont volé. Alors qu'ils étaient auparavant autonomes agriculteurs, les habitants désormais sont ouvriers salariés en faisant à peine assez pour avoir de quoi vivre.
En Mars 2011, "Solidarité de la Vallée du Jourdain ", arrive avec les membres de la communauté pour construire une école pour les enfants des 130 familles + de Ras Al Auja. Au cours de deux semaines, les bénévoles cousu chiffons sac de concert pour construire une école tente de fortune, où les femmes de la communauté ont commencé à enseigner à 30 enfants, la plupart âgés entre 5 et 8 ans, dans un cursus de base des mathématiques, d'anglais, et d'arabe, de géographie et d'histoire . Il était d'une importance vitale d'établir une école à Ras Al Auja, dit la  coordonnatrice du "Solidarité de la Vallée du Jourdain ", dont les bénévoles et la force motrice de «Jane», qui a été impliqué dans ce projet depuis ses débuts, car "Si vous n'avez pas l'éducation lorsque vous étes un petit enfant, ça signifie que quand vous allez à l'école, vous partez déjà en derrière aux autres. L'éducation est un droit humain fondamental. Ces personnes ont droit à une éducation dans leur communauté."

Avant la construction de cette école, les enfants de Ras Al Auja ont été forcés de marcher sept kilomètres chaque matin pour aller à l'école d'Al Auja. Et le chemin à pied traîné juste à côté de deux colonies israéliennes, a exposé les enfants aux réguliers  harcèlements des colons physiques et psychologiques, et en effet nombreux parents hésitaient à envoyer leurs jeunes enfants à l'école. En outre, les pères qui travaillent dans ces colonies très israélien sont nombreus, donc aussi indisponible pour aider leurs enfants le matin. Donc nombreux enfants, par conséquent, ont été laissés sans éducation et ils ont commencé étudier quelques années plus tard.

Aujourd'hui, en raison du fait que la nouvelle école à Ras Al Auja éduque seulement les enfants âgés de 7 à 13 ans, les enfants de plus de 13 qui veulent avoir la chance de poursuivre leurs études doivent encore prendre ce trajet quotidien à l'école secondaire Al Auja, où ils peuvent étudier pour le Tawjihi ( examens du baccalauréat). Mossem Zubaidat, bénévole de la "Solidarité de la Vallée du Jourdain" qui travaille également avec le Ministère palestinien de l'Education et l'Enseignement supérieur, raconte comment "il n'ya pas de transport pour les emmener au village, et qui afin ils utilisent leurs jambes pour aller à l'école en été et en hiver. Il est difficile pour eux de mettre le sac sur le dos et marcher toute la distance ... Nous avons besoin de construire l'école parce que dans Ras Al Auja les gens vivent dans des boîtes, pas dans les maisons, ils vivent dans des tentes! Nous sommes certains de construire une école là-bas, c'est notre terre et nous pouvons construire une école n'importe où! "

L'armée israélienne n'est pas d'accord. Le système de zonage de la zone A, B et C  a été établi pour la Cisjordanie après les Accords d'Oslo de 1993 pour désigner des zones de plein contrôle palestinien,et de conjointe contrôle civil palestinien et militaire israélien, et plein contrôle israélien, respectivement. Parce que 95% de la vallée du Jourdain, y compris Al Auja et Ras al Auja, se trouve sous la zone C (50% en raison des colonies israéliennes et 45% en raison des terrains d'entraînement militaire et des réserves naturelles), cela signifie qu'il y a presque nulle part dans la vallée où les bédouines peuvent  construire toute structure permanente sans nécessiter un permis israélien, qui est coûteux à demander et presque impossible à obtenir. Entre Janvier 2000 et Septembre 2007, Israël a émis près de 5000 ordres de démolition contre des structures palestiniennes dans la vallée du Jourdain. De ce nombre, 1663 démolitions ont été effectuées - les bulldozers israéliens ont démoli des maisons, des écoles, des refuges pour animaux et même des villages entiers.
L'objectif déclaré d'Israël c'est un étau-comme la poignée sur la propriété et le contrôle de la vallée et il est de maintenir un espace tampon de sécurité entre Israël et la Jordanie, nécessaire pour défendre le pays, en réalité, cependant, Israël convoite la vallée parce que (1) La Cisjordanie , qui pourrait servir comme un futur Etat palestinien, est ainsi entourée de tous côtés par Israël; (2) La Cisjordanie est ainsi coupée dans l'interaction économique et la communication avec la Jordanie, et le reste du Moyen-Orient, et (3) dans les mots qui seront bientôt publié par la "Solidarité de la Vallée du Jourdain" dans le livre de faits pour exister et résister, au subjéct de la Vallée du Jourdain "l'abondance des ressources en eau, des sols fertiles et des minéraux naturels offrent des avantages économiques concurrentiels dans l'agriculture, l'industrie et le tourisme. Et donc elle constitue également une zone géographique «réservoir» de terre où les Palestiniens pourraient établir des projets de logements et équipements publics. "

La politique israélienne de l'expansion des colonies constante, les omniprésents checkpoints militaires, la destruction ou la fermeture des routes palestiniennes (les dernières années on a vu 17  neufs barrages routiers et 4 nouveaux points de contrôle dans la vallée du Jourdain), la construction de routes de contournement réservées aux Israéliens et  l'intimidation physique, l' harcèlement, et la démolition pure et simple de villages bédouins dans la zone C est la preuve d'une tentative consciente de progressivement exterminer une présence palestinienne dans la vallée du Jourdain, pour cimenter le contrôle israélien et pour consolider une présence à long terme d'Israël qui reste illégal en vertu du droit international. Jane explique le rôle de la "Solidarité de la Vallée du Jourdain"  dans la résistance à l'occupation israélienne: "En appuyant les communautés à construire des infrastructures pour les services de base, nous les soutenons à rester dans leurs communautés, sur leurs terres, parce que les Israéliens veulent qui eux quittent la vallée du Jourdain, ou qu'ils  se transfèrent  au 5% de la terre qui est en zone A ou B pour créer un Etat israélien avec des ghettos palestiniens. "La création d'une école à Ras Al Auja, comme d'innombrables autres projets dans la vallée, n'est pas essentiellement une geste de l'aide humanitaire, mais plutôt un symbole de la solidarité internationale. " Le but de l'absence d'éducation est de conduire les gens hors de leurs terres. Cela signifie que le droit à l'éducation des personnes qui est  la chose vraiment important …car c'est un droit humain fondamental, ce n'est pas quelque chose qui peut être volé aux enfants ... C'est pourquoi notre devise est «exister est résister», et le les gens à Ras Al Auja sont existants et  résistants juste en étant là, et l'être sur leurs terres est leur résistance, donc nous les soutenons dans leur résistance ... ensemble, [nous sommes] en utilisant leur propre terre que les gens vivent entrain de créer un fait sur le terrain pour résister à l'occupation israélienne. "
C'est dans cet esprit de résistance qui, en avril, il a été décidé que l'école tente, mais une première étape importante, était trop petite et éphémère pour répondre aux besoins de la communauté. En conséquence, plus de 100 volontaires internationaux et membres de la communauté ont commencé à construire deux bâtiments de classe permanente boue-brique. Après la mort de l'italien militant du Mouvement de Solidarité Internationale Vittorio Arrigoni à Gaza  dans ce mois d'avril, la communauté de Ras Al Auja , qui connaît personnellement le rôle vital de l'activisme international, a demandé le nom pour l'école de Vittorio Arrigoni. De la  "Solidarité de la Vallée du Jourdain":-Vittorio a été, et restera, un grand symbole de la résistance. Le fait de donner son nom à une de nos écoles est un honneur, et nous ferons de notre mieux pour faire de cette école un autre exemple de résistance contre l'occupation. "Le 25 avril 25t Luisa Morgantini, ancien vice-président du Parlement européen, Majed Al Fityani , le gouverneur de Jéricho , 50 volontaires italiens, les membres de la communauté locale, et les bénévoles de la "Solidarité de la Vallée du Jourdain" ont posé la première pierre de l'école Vittorio de Solidarité, tout en chantant «Bella Ciao» et l'hymne de l'Internationale Socialiste.

C'est cet esprit de résistance que l'armée israélienne agit à supprimer. Pendant le mois du Ramadan, l'école de Ras Al Auja  a  joyeusement reçu comme don deux grandes caravanes, qui serviraient de salles de classe. Pourtant, à 10h30, le 7 Septembre, par les mots de Jane, "la force d'occupation israélienne est arrivée et a retiré les caravanes sur des camions, en laissant écritures ... ils ont fait reculer tout le village en arrière et a déclaré qu'il s'agissait d'une zone militaire fermée et c'est pour ça alors qu'ils ont enlevé les caravanes ".

Le gouverneur de Jericho  Majed Al Fityani, qui a posé la première pierre de l'école  Vittorio Arrigoni, en avril, a déclaré mercredi après-midi que "nous avons été surpris par les actions israéliennes, ce matin, nous ne nous attendions cela par les Israéliens. Nous allons demander une réponse officielle des Israéliens pour expliquer pourquoi ils ont pris les caravanes ... il est devoir du gouvernement d'offrir une éducation au peuple. C'est une question de fournir des services et des installations pour les étudiants, gratuitement. Il est très difficile de fournir des services, car l'école est dans la zone C, il est donc impossible pour nous de construire des structures là-bas. " Le début des cours sera ajournée jusqu'à  quand des hébergements supplémentaires seront organisées pour les étudiants. En outre, la célébration et cérémonie d'annonce officielle pour l'école, prévue pour Septembre 15, va maintenant être reportée.

Néanmoins, la communauté de Ras Al Auja, avec la "Solidarité de la Vallée du Jourdain", demeure résilient en face à ce nouvel obstacle. Explique Mossem Zubaidat, "ce n'est pas la première école que nous avons construit avec"Solidarité de la Vallée du Jourdain". La première école a été à Jiftlik, il a commencé dans des tentes, maintenant c'est un bâtiment. La deuxième école est en Fasayil. Nous l'avons construit à partir de la boue et la terre et des tentes, et maintenant il est devenu un bâtiment. Donc, nous avons l'expérience avec les Israéliens au sujet de ces situations. Nous sommes sûrs que nous allons construire cette école à nouveau, et nous devons construire cette école pour ces personnes. Nous allons parler à la presse, nous allons parler au gouvernorat de Jéricho, et nous allons parler à la communauté, pour faire quelque chose. L'armée affirme que c'est illégal, mais nous disons qu'il est légal, car c'est de la terre palestinienne! ... Nous avons à construire l'école parce que nous devons rester avec ces gens dans leur pays, et ne pasles faire laisser leurs terres aux Israéliens. Nous allons nous battre pour construire cette école encore, on ne va pas se rendre! "

On ne lache rien!

source:




autres articles:La scuola Arrigoni non s’ha da fare Il Fatto Quotidiano, 15 septembre 2011


Non è lotta al terrorismo palestinese impedire ai bambini di avere una scuola. Eppure l’esercito israeliano che governa i territori occupati dellaCisgiordania, a pochi giorni dall’inaugurazione dell’anno scolastico, programmata per oggi, ha deciso che nel villaggio di Ras al Auja (deserto nella Valle del Giordano, alle porte di Jericho), scuole non devono essercene, men che meno se intitolate alla memoria di “Vittorio Arrigoni”. Piccole storie di soprusi quotidiani che fanno comprendere bene quale sia il clima in Israele e Palestina alla vigilia del voto all’Onu, previsto la prossima settimana, sulla nascita dello Stato libero e indipendente palestinese.

Il 25 aprile ero a Ras al Auja, quando un gruppo di volontari internazionali partecipò alla posa della prima pietra della scuola che avrebbe dovuto chiamarsi “Vittorio Arrigoni”. Erano passati soltanto pochi giorni dalla tragica fine del volontario italiano, ucciso nell’altra Palestina, a Gaza: due palestinesi, appartenenti a un famigerato gruppo salafita, sono adesso sotto processo, la prossima udienza è fissata il 22 settembre. Quella del 25 aprile fu una mattinata di festa nella Valle del Giordano, con i bambini che osservavano felici la cerimonia dei più grandi, quello spostare da una parte all’altra i mattoni cantando Bella ciao, omaggio ad Arrigoni e ai volontari italiani presenti. I bambini non capivano, chiedevano. “Sarà una scuola”, era la risposta, “dove potrete fare meglio le cose che adesso fate nelle tende”. Già, non capivano, perché per loro la scuola è sempre stata una tenda, niente di più.

Ma la piccola struttura in muratura non sarà mai terminata per la decisione dell’esercito israeliano, che nella mattinata del 7 settembre ha cominciato a smantellare tutto, portando via anche i due grandi caravan che la comunità palestinese della Valle avrebbe utilizzato come aule in supporto alla struttura. “Zona militare chiusa”, non si passa e non si può costruire nulla, questa è la triste realtà della cosiddetta zona C dei Territori occupati. Della gioia di quella mattinata, condivisa dall’ex europarlamentare italiana Luisa Morgantini, alla guida della delegazione italiana di volontari presente, e dal governatore di Jericho Majed Al Fityani, non rimane altro che la polvere del deserto.

“Sono sorpreso dall’azione militare di Israele – dice ora Al Fityani –, noi dobbiamo provvedere all’educazione dei nostri figli, mettendoli nelle migliori condizioni possibili. Ma come possiamo farlo? È impossibile costruire qualsiasi tipo di struttura nella zona C”.

Quale processo di pace può ripartire, come invocano gli Stati Uniti di Obama, motivando così l’annunciato veto all’Onu sullo Stato di Palestina dichiarato unilateralmente? Impedire la nascita di una scuola, di quella scuola tanto simbolica per l’intitolazione ad “Arrigoni”, in un’area così remota e desertica, è solo un piccolo frammento di una realtà difficile, ma spiega molto bene quanto si sia lontani dalla pace in Medio Oriente.

Nella foto, la cerimonia per l’edificazione della scuola

Il Fatto Quotidiano, 15 settembre 2011

vendredi 9 septembre 2011

Audition pour Vittorio par Meri Calvelli, jeudi 8 septembre 2011, 20:36



Audition pour Vittorio
par Meri Calvelli,  jeudi 8 septembre 2011, 20:36



Gaza, 8 settembre 2011

:-( 
Ce matin, le procès contre les quatre accusés pour l'assassinat de Victor.
Comme nous avions annoncé, nous sommes allés devant le tribunal militaire où le procès avait lieu, un tribunal militaire situé dans le camp de Chati "Mashtal". Il y avait environ 30 personnes, y compris des travailleurs humanitaires, des journalistes et des Palestiniens. Les avocats de la famille de Vittorio, représentant par procuration par le "Centre palestinien pour les droits de l'homme." Du côté palestinien, étaient des avocats et des journalistes. Et étaient présents également les familles des accusés.
Avant le début du processus le procureur militaire a reçu pour nous donner quelques informations sur le procès, au subject de comment serait il, les quelles parts seraient représentées, le calendrier, etc. Il commença par dire:. "Notre Cour travaille à la lumière du soleil, en travaillant pour obtenir la justice de l'affaire. Le tribunal, "ouvert à la présence de tous et chacun est en droit d'assister au procès. Conformément à la loi de ce pays, ne sera pas avoué de publier des photos des accusés jusqu'à la fin du processus. Car s'ils ne sont pas condamnés ils ne peuvent pas être acheminés pour les meurtriers et ça c'est une question d'honneur.
Vous pouvez alors écrire, mais ne pas filmer ou d'enregistrer et photographier. "Concernant la question de la non-réception des avocats de la famille pour la participation au processus, exclus par un défaut de forme juridique, il a précisé que les documents étaient manquants et que lorsque qu'ils sont arrivés, seulement il y a quelques jours, est commencée la procure. Le fait est que l'avocat de la famille n'est pas réussi à entrer en étant empéché par le long passage des frontières. La date du procès n'a pas été communiquée, et sur cela, comme tribunal militaire, ils ont clairement fait savoir qu'ils ont un devoir de communiquer quoi que ce soit. Il a également dit que cela et «un problème politique et donc le devoir de communication a été entre les autres partis. Ce processus n'est pas le premier, il ya eu d'autres des quelles on ne sait rien.
Après le procès, la victime peut «demander un remboursement indépendamment de la condamne et à ce point la le procés militaire devient un procés civil. Le processus se déroule avec le tribunal militaire, et les avocats des accusés qui ont droit, et la sentence sera «plus vite, en général, et même s'il ya des retards, il ne faudra pas de nombreux mois mais seulement quelques jours. Pour le civile plutôt ils emploient plus de temp ».
Les charges sont les suivantes: pour 3 entre eux, l'enlèvement et l'assassinat préméditée , la peine varie entre un minimum de quelques années (pas défini) à un maximum, qui est la peine de mort. Pour le 4 me accusé la poursuite est au contraire «d'avoir cachés les autres accusés de l'assassinat (les deux qui ont été tués pendant le raid du Hamas ). La sanction pour lui varie de 6 mois à 3 ans. On aura à «attendre le verdict du tribunal sur le fondement des responsabilités déterminés
Si la demande est la peine de mort, la famille de Vittorio pourra demander son annulation, et la demande de ne pas exécuter la peine, donc dans ce cas, il serait remis en question le jugement et décider la quelle peine appliquer. Dans ce cas il y aurait un appel. Selon la loi, la famille de la victime et la famille des accusés peuvent «se réconcilier» et arriver à un accord d'indemnisation. La peine de mort est exécutée par un peloton d'exécution ou par la pendaison.
A ce point, on a commencé le processus, la salle de la cour militaire est à l'intérieur d'un bâtiment, qui était autrefois un centre d'activité des jeunes géré par l'épouse de Yasser Arafat. Entrent les accusés, ils sont quatre, ils rient assis dans la cage. Puis, après un coup très fort sur le comptoir entre la cour, tous debout. Le juge lit les noms des accusés et les accusations portées contre eux.
Ils sont ensuite présentés les avocats des accusés, les demandeurs représentés par le «Centre palestinien pour les droits de l'homme», avec la procure de la famille Arrigoni , qui est arrivé très tard, ils auraient du prendre la place de l'avocat qui n'est pas entré. Pour eux, le tribunal a décidé que dans cette partie du processus ils ne seront pas appelés à témoigner, car il s'agit d'un tribunal militaire. Ils seront représentés dans le tribunal civil.
 A ce point, a également été présenté aussi le Ministère Public, qui a mené l'enquête sur les meurtriers accusés. Ils ont montré au tribunal un CD contenant les détails fournis par des témoins et des 4 accusés.
 Les avocats des accusés, ont répondu qu'ils n'étaient pas au courant de cette documentation, les documents vidéo et ceux en papier, ils ont déclaré de l'avoir demandée mais qu'ils ne sont jamais entrés en possession. Les procureurs du Ministère Public, à son tour, ont fait valoir que les avocats des accusés n'ont jamais rien demandé et encore qu'ils n'ont aucune objection à le libérer, et aussi qu'ils exigent que ces documents soient déposés et consultés et mis en comparaison avec les voix avec les voix enregistrées dans le témoignage/ confession des accusés, avec les vidéos de lieux où Vittorio a été tué.
Les avocats disent qu'ils n'ont que la documentation technique fournie par l'hôpital, sur le temps et la façon de la mort . Le Procureur soutient que les preuves et les témoins sur la collecte de ces preuves ci et demande de reporter le processus de sorte que «les avocats des accusés peuvent voir le matériel fourni par le ministère public. Le processus est reportée au 22 Septembre, 2011.
 Il n'a été pas agréable d'aller dans cette salle d'audience, et il n'a été pas agréable aussi de voir les visages entrain de rire des 4 accusés sures de soi même pource qu'ils ont fait, pour le moment il n'y a rien que nous peut faire penser à une vérité sur ce qu'il c'est passé, et à la réussite de la justice. La famille nous regardait comme si nous étions les pires individus, et les accusés nous regardaient en riant :-(
 Dans la bande de Gaza, pour le moment aucun a parlé, ni du procès ni du cas,
tout est entrain de se passer de telle sorte que cette histoire ne devienne pas un événement important pour le public, mieux ne pas savoir, mieux de ne pas rappeler à quiconque quoi c'est passé.
Nous verrons quoi dira la presse et les environnants dans les prochains jours en préparation de la nouvelle audience.
Je termine avec ce proverbe arabe qui nous avons entendu du procureur militaire, avant le procès:

"Le frustré doit toujours avoir de l'espoir, mais même s'il a beaucoup d'espoir il doit avoir peur de la justice parce que la justice suit de toute façon son cours "

: - (

Une catastrophe humaine, à bientôt

mercredi 7 septembre 2011

IL MANIFESTO Vik Arrigoni pour demain le procès


Update sur cet article: La première audience a eu lieu aujourd'hui dans le procès pour l'assassinat du activiste italien Vittorio Arrigoni qui a brusquement pris fin lorsque le président de la Cour a refusé d'admettre l'avocat de la famille Arrigoni, Iyad al-Alami du Centre pour les droits de l'homme à Gaza, dans le démarches. Il avait une procuration de la famille Arrigoni. Le procès a été reporté pour le 22 Septembre.


source: New details emerge as Arrigoni murder case goes to trial by MICHELE GIORGIO on SEPTEMBER 8, 2011 Update from Michele Giorgio's Facebook page:

IL MANIFESTO 

Vik Arrigoni pour demain le procès

07/09/2011
 Michele Giorgio

traduction par Erminia Scaglione

Vittorio Arrigoni a été étranglée entre 23 heures du 14 avril et une heure du15me. Il était encore vivant dans la vidéo tournée par ses ravisseurs et mise en ligne. Le visage tuméfié et ensanglanté du militant et journaliste italien montré par les images filmées a été le résultat de coups durs qu'il avait reçu, en particulier l'un frappé à la tête avec la crosse d'un fusil par Bilal al Omari, son compagnon occasionnel du club de gym, dans le premières phases de la saisie afin d'arrêter sa tentative de se libérer et à s'échapper. À rapporter nous ces détails ci et beaucoup d'autres d'avance de l'ouverture, demain à Gaza City du procès contre quatre Palestiniens accusés d'enlèvement et de l'assassinat de Vittorio, a été hier Mohamed Najar, avocat de Jram Khadr, 26 ans, un des jeunes palestiniens du camp de réfugiés de Chati, avec une affectation dans les pompiers, qui a avoué qu'il avait lui-même indiqué Victor comme l'étranger à capturer au groupe, (prétendument) salafiste qu'en avril dernier, sous le commandement du Jordanien Abdel Rahman Breizat, a revendiqué l'enlèvement de Vik. Najar, en nous montrant des photocopies des documents officiels reçus par le bureau du procureur militaire, a lu les passages les plus pertinents des confessions faites par les accusés pendent les interrogatoires. C'est "la vérité des accusés" - Mohamed Salfi, 23 ans d'Karama; Tarek Hasasnah, 25 ans deChatt, Amer Abou Ghoul, 25 ans de Chatt et Khadr Jram - qui peut-être ne correspond pas entièrement à ce qui s'est passé. En outre, les deux autres membres du groupe des ravisseurs le jordanien et le palestinien Breizat Omari, considérés les «leaders» de la cellule salafiste, ne peuvent pas dire leur version. Ils ont été tués quelques jours après la découverte du corps de Vik pendant le Blitz fait, dans leur retraite de Nusseirat par une unité spéciale du Hamas. Cependant, il est la première fois, cinq mois après l'assassinat de Vittorio, qui est révélée, même partiellement, les fichiers d'enquêtes menées par le bureau du procureur militaire du Hamas, (tous les quatre accusés sont membres avec des différentes tâches des forces de sécurité) et qui a été jamais livré à aux avocats de la famille Arrigoni. Il ya deux jours qu'il est enfin arrivé à Gaza en provenance d'Italie la poursuite, (basé sur les critères fixés par le mouvement islamique) en faveur du Centre palestinien pour les droits de l'homme, qui représentera les parents de Vik à l'audience demain. Il est à espérer que le Hamas ne peut pas trouver plus d'excuses pour ne pas la reconnaître.

Pour quoi Vittorio a été tué à Gaza où il avait passé les dernières années de sa vie et où il jouissait de l'estime de beaucoup de Palestiniens? L'avocat Najar a une longue réponse àcette question que plusieurs des gents se posent depuis des mois "Par les confessions et déclarations de mon client et des autres inculpés c'est clair que l'intention du groupe, de manière informelle pas une véritable organisation, était de saisir un Occidental pour obtenir la libération du cheikh Abdel-Walid al-Maqdissi, arrêtés par le Hamas pour des activités subversives ", a déclaré Najar. "Breizat était retourné à Gaza (la première fois il yest entré il y a un an et il était revenu avec des faux documents, entre Février et Mars du 2011, ndlr) dans le but exprès de trouver un moyen pour libérer le cheikh Maqdissi que a été son maître en Jordanie ", a ajouté l'avocat en faisant valoir que" grâce à l'enlèvement les jeunes voulaient affirmer l'existence de leur cellule armée (idéologiquement liée àTawhid wal Jihad, ndlr) et qu'ils n'avaient aucune intention de tuer l'italien ". Vrai où Faux?Najar soulève ses épaules. "C'est ce quoi j'ai lu dans les actes." Pourquoi lui c'est à dire Vittorio Arrigoni? "Mon client (Jram) qui travaillait dans la caserne des pompiers en face d'un bâtiment fréquenté par Vittorio m'a dit qu'il avait insisté beaucoup sur ce nom parce qu'il était connu dans la bande de Gaza et, selon lui, l'Italien menait une vie mal adaptée aux coutumes locales, et trop occidentale " Pratiquement , l' avocat a déclaré: "Le bout del'enlèvement était de faire liberer avant tout Maqdissi et immédiatement après avoir donné une leçon à l'italien: l'écraser, lui faire peur pour ensuite le libérer."
Mais choses se sont passèes autrement et Vik a été brutalement tué. "La police du Hamas, (le soir du 14 avril, ndlr) a reconstruit dans quelques heures la dynamique de l'enlèvement et a arrêté Jram immédiatement et Khadr Jram qui suivait les mouvements de Vittorio Arrigoni, qui lui avait parlé le soir de l'enlèvement et il avait rapporté ses mouvements aux complices. Pour éviter la capture de sorte Breizat a tué l'Italien et les autres deux complices ont essayé de faire perdre ses traces, ainsi que deux les autres (al Omari et Salfi, ndlr), mais ils ont été rapidement identifiés ". La figure du Jourdain, décrite comme homme froid et calculateur par les autres membres du groupe, reste mystérieux, même dans l'enquête menée par le Hamas. Avec le défilement des actes l'avocat Najar a déclaré que le bureau du procureur militaire n'a pas été capable d'établir les liens entre Breizat et "forces extérieures"concernés à l'élimination de Vittorio Arrigoni, mais les enquêteurs ne les excluent pas.

L'impression que nous avons acquis, hier est que pendant le procès L'avocat Najar et les légales des autres accusés adosseront à Breizat et à al Omari, qui ne peuvent plus parler, les principales responsabilités . Salfiti, par exemple, a déclaré lors de son interrogatoire que lorsque Vittorio a été tué ", il était aux toilettes" et n'a rien vu. Hasasnah a donné une version similaire. Jram, au contraire prétend d'avoir joué un rôle secondaire, et pas du tout opératif , dans la gestion de la saisie et al Goula dit qu'il a seulement loué l'appartement utilisé par les ravisseurs pour cacher Vittorio et qu'il n'avait jamais entendu parler des intentions du groupe armé. Donc nous allons voir un intensif " pète en gueule". En attendant Jrar se déclare "très désolé" d'avoir insisté sur l'enlèvement de Vik et il espères dans une condamnation à peu des années de prison. C'est au juge militaire Abou Omar Atallah de clarifier l'événement en mettant un terme à la réticence des autorités du Hamas qui pendant cinq mois n'ont pas publiée aucune déclaration sur l'assassinat de Vittorio. Et  même la date du procès n'a pas été encore annoncé.



GAZA CITY (Ma’an) -- The first session of a trial to sentence the murderers of Italian activist Vittorio Arrigoni is due to start on Thursday in a Gaza court. 
The Italian activist and journalist was murdered after being kidnapped by a group that identified itself as Salafist, on April 15, 2011.
He was found hanged in a house northwest of Gaza City.
Hamas security forces were able to find the group responsible for the murder in An-Nuseirat refugee camp, three days after the murder.
Clashes erupted between the group and Hamas forces killing two of the accused murderers.

A third was injured and a fourth detained.
President Abbas condemned the murder of Arrigoni as a "grotesque and disgraceful crime."
News of the Italian activists' murder was greeted with widespread condemnation and demonstrations and vigils were held across the West Bank in his memory.







Gaza - Palestine Presse -       

La complexité d'un tribunal palestinien du gouvernement de Gaza aujourd'hui a écarté sa première session pour examiner la question de la solidarité du procès contre les tueurs du pacifiste italien Vittorio, qui a été tué dans la ville de Gaza, le 14me du mois d'avril. Le journaliste italien pacifiste Vittorio enlevé pendant moins de vingt quatre heures avant qu'il a été tué par ses ravisseurs, et trouvé pendu dans la zone du projet Amer au nord-ouest de la ville de Gaza. Forces de sécurité du gouvernement, trois jours après par le siège du groupe responsable de l'enlèvement et l'assassinat dans le camp de Nusseirat, où des affrontements violents ont eu lieu au moment ont conduit à la mort de deux des accusés de l'assassinat et ont blessé un troisième et embarqué un quatrième avec son arrestation. Il s'avère que l'un des ravisseurs est un ressortissant jordanien, et il a été transféré à Amman, où ont eu lieu là-bas ses obsèques .




Du journaliste italien Michele Giorgio

"Le premier jour du procès aux assassins de Vittorio Arrigoni est retardé au 22 Septembre"

Le premier jour du procès des tueurs de Vittorio Arrigoni a pris fin en un ajournement hâtif au 22 Septembre. Vittorio a été kidnappé et après quelques heures étranglé dans la bande de Gaza en avril dernier. Le juge en chef n'a pas permis d'entrer à Eyal-Alami avocat du Centre des Droits Humains à Gaza qui a reçu le patronage de la famille de Vittorio.


From Italian journalist Michele Giorgio

"Vittorio Arrigoni's trial put off until 22 September"

The first day of the trial to Vittorio Arrigoni's killers ended in an hasty adjournment to September 22 . Vittorio was kidnapped and strangled after a few hours in the Gaza Strip last April. The Chief Justice didn't allow to get in Eyal-Alami lawyer of the Human Rights Center in Gaza who received the patronage from Vittorio's family.




Breaking news: Procès Arrigoni
de Meri Calvelli, activiste italienne à Gaza: - Il nous a faits un certain effet entrer dans le tribunal et de voir les prévenus, qui riaient , trop sûrs de soi même pour le dégoûtant crime qu'ils ont fait. Le procès de toute façon a été renvoyé au 22 septembre. -


http://www.facebook.com/notes/international-solidarity-movement/vittorio-arrigoni-trial-day-one/10150784519335258

8 September 2011 | International Solidarity Movement, Gaza

The trial of four surviving defendants in the April 14 kidnapping and murder of Italian journalist and International Solidarity Movement activist Vittorio Arrigoni began today in a Gaza military court.


The hearing, which began at 10:30 am, was open to the public. Two International Solidarity Movement members, along with a number of Vittorio’s Palestinian and international friends, observed it.


It was held in a light, airy hall in Gaza’s military court compound. The four defendants, Abu Ghoul, age 25, Khader Jram, age 26, Mohammed Salfi, age 23, and Hasanah Tarek, age 25, appeared to be in good health, occasionally smiling or waving to family in the courtroom.


Proceedings began with a request by attorneys from the Palestinian Center for Human Rights (PCHR), which holds power of attorney for Vittorio’s family in Bulciago, Italy, that they be allowed to participate in the trial.


Military judge Abu Omar Atallah responded that while Palestinian military law does not allow for participation in criminal trials by third parties, the case and its files would be open to PCHR as well as the public.


After the PCHR attorneys moved their chairs from the front of the courtroom back into the public seating, prosecutors attempted to introduce the video contents of a compact disk, as well as a forensic report on the crime scene, as evidence.


The defense counsel responded that the prosecution had not yet made these materials available to them, and that they would need time to review them before deciding on their legal strategy.


Prosecutors also asked that testimony from their witnesses be postponed to allow them further time to prepare. The defense counsel objected, noting that testimony had been scheduled to begin today.


Taking these positions into account, Atallah opted to allow time for the preparation of witnesses by the prosecution, and the review of evidence by the defense. Before adjourning the court at 11:30 am, he scheduled its next hearing for Thursday, September 22.